Histoire vraie ou canular?
Nous sommes sous le règne de Louis XV, dit « le Bien-Aimé ». Non seulement, c’est encore la période des Grandes Découvertes mais c’est aussi l’âge d’or des cabinets de curiosités.
« Qu’est-ce que c’est que ce truc? »
Il s’agit de pièces ou de meubles où sont exposés des objets ayant une ou plusieurs de ces caractéristiques:
En effet, suite à l’exploration du monde, ces objets se diversifient.
Il y avait 2 façons d’obtenir ces précieux biens. Soit il s’agissait d’un héritage, soit ils étaient obtenus via des recherches souvent financées par de riches mécènes. C’était l’occasion d’attirer l’attention sur eux, de susciter l’intérêt et le désir. L’objectif: l’action de faire parler d’eux et de briller en société.
Mais ce dont on parle moins, ce sont les risques de ne rien trouver et surtout, d’y laisser sa fortune.
Rapidement, les esprits créatifs ont trouvé le moyen d’avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Des espèces imaginaires et fantasmagoriques commencent, dès lors, à voir le jour.
La truite à fourrure a depuis effectué beaucoup de chemin. Au point, qu’elle a une place dans le National Museum of Scotland. Elle ira jusqu’à faire parler d’elle dans le célèbre film « Le Pacte des Loups » sorti en 2001.
Un exploit pour une espèce qui n’existerait… peut-être pas.
« Comment a-t-elle fait pour acquérir une telle notoriété et faire encore parler d’elle aujourd’hui? »
Une nouvelle espèce de poisson aurait été découverte au Canada dans le Lac Supérieur. Une truite dotée d’une épaisse fourrure…
Vous avez un superbe produit, une marque intéressante mais encore faut-il réussir à attirer l’attention de votre audience sur un marché déjà très encombré. Pour qu’on vous écoute, vous l’aurez compris, il faut savoir que vous exister. Et donc, ça commence par votre visibilité et votre capacité à détourner les regards vers vous.
« Comment faire pour sortir une truite à fourrure de son chapeau? »
C’est le côté surprenant, unique et différent de celle-ci qui a captivé votre attention sur cet article.
Bien connaitre son audience est déjà un point essentiel pour savoir ce qui l’intéresse. De là, demandez-vous comment vous pourriez:
Est-ce intéressant de lui proposer une information visuelle, auditive voir les deux:
Pour faire parler d’eux, augmenter leur notoriété et avoir de l’importance dans la société, les gens de l’époque avaient bien compris qu’ils devraient user de créativité. En effet, en l’absence de moyens, pour exposer de nouvelles découvertes, il fallait inventer des choses surprenantes et inattendues. Le public avait soif de nouveautés et ne demandait qu’à être surpris, l’espace d’une visite.
Maintenant que j’ai capté votre attention, voyons la phase no 2 de la célèbre méthode A.I.D.A.
Il paraît que la truite à fourrure est capable de résister à de très grands froids notamment grâce à son pelage. Celui-ci, blanc pendant la période hivernale, virerait au brun durant l’été. Son sang froid serait également un atout majeur supplémentaire dans sa capacité à survivre dans un milieu naturel aussi rude.
Capter l’attention de son audience est certes déjà une très bonne chose. Toutefois, encore faut-il réussir à la garder. Délivrez un message simple, clair, et originale qui a de grandes chances d’intéresser vos prospects. Toutefois, ne dévoilez pas tout d’un coup. Gardez une part de mystère pour titiller leur curiosité et les garder en haleine.
« Avouez que vous mourrez d’envie d’en savoir plus sur la truite à fourrure et de savoir si elle existe vraiment. »
Quand vous étiez petit et que vous vouliez quelque chose, vous saviez exactement comment vous y prendre avec vos parents pour l’avoir. Normal, vous connaissiez leur fonctionnement. À cette étape, connaitre vos prospects, notamment grâce au persona, vous aidera à affiner votre message pour passer à la phase no 3 de la méthode A.I.D.A.
La truite à fourrure est un poisson rare qui pourra remplacer le système de refroidissement dans votre congélateur. Mais pas seulement. Vous êtes victime d’une angine voire pire d’un goitre (augmentation du volume de la glande thyroïde)? La truite à fourrure est LA solution.
« C’est une blague bien sûr. »
Cette phase a pour but de rendre vos produits/services irrésistibles. Dans cet extrait de mon histoire, je vous explique que la truite est LA solution à certains types de soucis. Pour renforcer l’effet de persuasion, j’aurais pu agrémenter mon propos d’une vidéo montrant:
« La preuve que ça fonctionne, si je ne vous avais pas arrêté à temps, vous partiez au Canada pêcher ce poisson rare. »
Passons à la phase no 4, la dernière, de la méthode
En apprenant cette découverte hors du commun et ses caractéristiques particulières, les gens passaient à l’action et poussaient la porte du cabinet de curiosités. Le public achetait l’histoire et le propriétaire augmentait sa notoriété ainsi que sa valeur sur le marché de l’époque. À savoir, avoir une BONNE place dans la bonne société.
C’est l’étape où vous inciter vos prospects, votre audience à passer à l’action. C’est le moment d’acheter vos produits/vos services.
Pour les encourager un peu plus, vous pouvez jouer sur la notion d’urgence, de cadeaux bonus ou sur le fait que le stock est limité.
A.I.D.A est donc une méthode en 4 étapes qui permet de raconter une histoire accrocheuse et séduisante dans le but de vendre vos produits/services. Cette méthode peut également être utilisée pour raconter des histoires et garder l’intérêt constant du public.
Et pour finir, vous l’aurez compris, cela participe à augmenter la notoriété de votre entreprise et faire parler d’elle sur la durée.
Même si le plus important dans la communication est qu’on parle vous, veillez à faire ça de façon intelligente et avantageuse pour votre marque.
« Bon et… elle est vrai ou pas cette histoire de truite à fourrure? »
Eh bien NON, un taxidermiste aurait recouvert la pauvre bête d’une peau de lapin ou de ragondin.
Rejoignez le groupe Facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Août 2021, 62 800 milliards de décimales. C’est un nouveau record!
Aujourd’hui, nous sommes le 14-03 mais les Américains, eux, l’écrivent 03-14.
« Ça ne vous dit toujours rien? »
Et oui, c’est la journée du Pi ou Pi Day.
Ce petit symbole et ce petit nombre, à la base, représentent le rapport constant entre la circonférence d’un cercle et son diamètre.
« À moins de travailler dans le domaine des mathématiques, de la physique ou de l’astronomie, il ne nous sert à rien. Pas vrai? »
Malgré son apparence aseptisée, Pi cache bien son jeu et renferme plein de possibilités insoupçonnées.
Les Égyptiens avaient déjà connaissance de la valeur de Pi qui ne portait pas ce nom-là à l’époque. Mais c’est avec Archimède et son traité de « La mesure du cercle » que Pi va trouver sa valeur la plus connue.
« C’est à dire 3,14. »
Au fur et à mesure du temps, comme vous le savez peut-être, le nombre de décimales a augmenté. De plus, celles-ci sont, semble-t-il, non répétitive mais surtout infinie. Pi, c’est la 16ème lettre de l’alphabet Grec et la 1ère lettre du mot « perimetron » qui signifie « circonférence ».
Revenons à l’essence de la constante, ses décimales qui n’en finissent pas.
Toutes les séquences de chiffres définis se trouvent dans Pi.
Tout est déjà dans Pi et Pi est déjà partout. C’est une base extraordinaire pour être inspiré et pour créer.
Définir l’essence de votre entreprise, grâce au branding, vous permettra, à l’image de pi, d’avoir une base solide pour aller plus loin dans la création d’une marque authentique et durable.
Votre marque sera constante, consistante et enrichira son environnement.
La créativité naît des contraintes et des challenges.
« Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense. » – Charles Baudelaire
Aussi, on aurait pu choisir n’importe quelle date pour célébrer la constante Pi. Cependant, ça n’aurait pas reflété son essence profonde. Et ensuite, nous n’aurions pas vu naître des réflexions et des idées diverses sur le moment idéal pour le fêter.
Si tout le monde s’accorde à dire que l’heure exacte est 1h59, la date se discute un peu plus. En effet, si le 14 mars, écrit 03-14, semble logique puisque « 3,14 », d’autres avancent que la date du 22 juillet serait plus pertinente.
D’un côté, parce que seulement 5% de la population utiliserait le format « mois-jour-année ». Et d’un autre côté, parce que le 22-07 représente la fraction « 22/7 » qui donne un résultat plus précis.
Voici quelques exemples de projets créatifs inspirés par la valeur de Pi et qui respecte son essence.
En assignant à chaque chiffre de 0 à 9 une couleur, le studio de design TWO-N a créé une image qui représente les 4 premiers millions de décimales de Pi.
« On vous l’accorde, ça pique un peu les yeux. »
D’autres, on produit de la musique selon leur vision et les contraintes imposées par la valeur de Pi.
On a, d’un côté, une mélodie qui assigne à chaque chiffre une note de musique sur l’échelle mineur harmonique A.
De l’autre, 3 jeunes demoiselles qui nous chantent la suite de décimales sur un air de « L’Histoire de la vie » du Roi Lion. Je dois dire que l’effet est assez bluffant, sympa et malin. Personnellement, je l’ai écouté quelques fois.
Quand on vous dit que c’est dans la contrainte que la créativité trouve son essence…
L’essence définie pour votre future marque et les caractéristiques mises en avant apporteront inévitablement leur lot de contraintes lorsque vous voudrez développer son identité visuelle.
« Néanmoins, ce sont ces obstacles qui vont vous obliger à sortir des sentiers battus, être créatif et au final, être original. »
Pi est devenu un symbole capable de fédérer une communauté autour d’intérêts communs: un des nombres les plus importants, l’amusement, la créativité et les tartes.
Cette journée, imaginée par Larry Shaw en 1988, avait pour but d’inviter le personnel ainsi que le public de l’Exploratorium de San Francisco à faire une ronde en musique. À la fin de cette parade, ils ont continué à s’amuser en mangeant des tartes (pie en anglais). Aujourd’hui, ils mangent aussi des pi(zzas).
L’engouement autour de cet évènement est tel que la chambre des représentants aux USA l’a désignée comme « journée nationale du Pi ». Le but était aussi de mettre en avant l’enseignement des mathématiques et des sciences.
En 2019 et suite à son succès toujours grandissant, la journée internationale devient « journée mondiale » grâce à l’UNESCO.
« Et vous, votre marque, comment fait-elle pour fédérer son audience?
Quels sont les valeurs qu’elle défend? »
C’est seulement une fois que vous aurez clarifié l’essence de votre marque que vous pourrez créer un logo qui représente votre marque de façon pertinente. Un symbole facilement identifiable, chargé de sens, avec lequel vous et votre communauté allez pouvoir jouer.
Avant de courir créer ce fameux logo et si vous preniez le temps d’identifier la nature profonde de votre marque pour mieux la représenter?
Partager vos valeurs et devenez cette grande marque authentique et durable qui fédère une communauté autour d’un étendard commun.
Rejoignez le groupe Facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Franchement, vous ne la voudriez pas comme mère et vous voudriez encore moins d’un fils comme lui.
Dans la célèbre série Big Bang Theory, Mme Wolowitz est une mère autoritaire et étouffante néanmoins TRÈS attentionnée pour son fils Howard. Ce qui est surprenant, c’est de voir cet ingénieur physicien de 26 ans, diplômé du MIT et qui gagne bien sa vie, vivre encore chez sa mère.
« Si vous n’avez pas vu la série, attention spoiler.«
Et pourtant, quand Debbie Wolowitz est morte, lors de sa sieste, tout le monde a été très touché et triste. En réalité, sa mort dans la série est due à celle de Carol Ann Susi. L’actrice qui prêtait sa voix au personnage est décédée d’un cancer.
Entre Mme Wolowitz qui traite son fils Howard comme un bébé et lui qui en profite même s’il n’apprécie pas, ça pouvait être vraiment très gênant par moments. Si vous avez vu la série, vous vous rappelez, sans doute, toutes les fois où Howard confond Bernadette (sa femme) avec sa mère, en l’appelant « maman ».
Les créateurs de la série Chuck Lorre et Bill Prady ont tellement bien travaillé le ton de voix de ce personnage et joué avec ses caractéristiques, que non seulement, elle est devenue un mythe mais aussi comme « une maman pour tous ». Et quand je dis tous, je parle des personnages de la série mais aussi du public qui regarde.
Et pourtant, sa voix était vraiment agaçante. Je ne comprenais pas pourquoi Howard s’énervait au point lui parler sur le même ton. En écrivant ces lignes, je réalise que de prime abord, j’ai eu envie d’en faire autant.
Suite à la scène de son décès, j’en suis venue à me demander:
« Comment ai-je pu m’attacher à un personnage dont tout ce que je connais est son horrible ton de voix? Et du coup, comment rendre celui d’une marque attachant? »
Pour répondre à la 1ère question, ne me dites pas qu’il s’agit juste du timbre un peu grave de celle-ci.
Dans la série, on apprend que le père d’Howard a quitté le cocon familial alors qu’il avait 11 ans. Il se retrouve avec pour seule figure d’attachement, sa mère, Debbie. Celle-ci, bien qu’autoritaire et un peu agressive, répond à tous ses besoins.
Il n’y a qu’à voir la quantité de nourriture planquée dans le congélateur qu’Howard et Bernadette vont découvrir après son décès. L’ingénieur dévasté réalise que ses derniers repas préférés que sa mère LUI a préparé vont probablement finir à la poubelle à cause d’une panne d’électricité.
Son attachement à celle-ci est si fort qu’il est prêt à tout manger. Au point de se rendre malade pour ne rien gâcher. Rappelé à la raison par Bernadette, il invitera le reste de la bande à se régaler une dernière fois de ces mets délicieux.
On note aussi qu’il va retrouver la boutonnière de sa Promo, un morceau de gâteau de sa bar-mitzvah et du Noodle Kugel. Ce plat juif ashkénaze composé de pâtes aux oeufs, de raisins, de fruits secs et traditionnellement servi comme accompagnement le jour du Shabbat.
On découvre, au travers des 8 premières saisons, le stéréotype de la mère juive qui:
Malgré ses nombreux défauts, Madame Wolowitz est une mère présente pour son enfant. Elle l’aime et veille à ce qu’il ne manque de rien.
« Et votre marque, à quels besoins répond-elle?
Quel rôle peut-elle jouer auprès de votre audience?
Comment cela peut-il se traduire au travers de son ton de voix? »
Ce n’est pas juste une voix, un timbre, une tessiture qui rend Madame Wolowitz et son ton de voix attachants. C’est bien plus subtil que ça.
Howard fait régulièrement référence à celle-ci en commençant par la surnommer « vieille folle ». Nous nous sommes tous représenté cette femme obèse et morbide qui n’a pas de cou avec du poil au visage. Il semblerait même qu’elle porte une perruque.
Ce sont les caractéristiques stratégiquement pensées et disséminées ça et là, en plus du mystère laissé autour de l’image de Debbie qui vont permettre à l’audience de jouer un rôle actif dans la représentation mentale qu’ils s’en font.
Pour chaque attribut proposé, le public va se baser sur sa propre expérience de vie et compléter le tableau du personnage. Celui-ci lui apparaîtra tout aussi familier que si on lui avait apporté une actrice sur le plateau.
Notre cerveau est attiré par le mystère tant que l’histoire reste cohérente. C’est cette tension qui séduit l’audience, donne envie d’en savoir plus et ouvre la porte de nos vies au personnage. Celui-ci occupe une place de plus en plus grande, dans notre quotidien, jusqu’à ce que l’on s’y attache.
« Quelles caractéristiques de votre personnalité de marque peuvent transparaitre dans votre ton de voix? Quelle part de mystère souhaitez-vous laisser à votre audience pour devenir intrigant? »
Que la relation soit bonne ou mauvaise, la figure d’attachement primaire développée par une personne vis-à-vis d’une autre est primordiale. En effet, dans la série, la figure qu’Howard connaît le mieux est celle de Madame Wolowitz. C’est elle qui est le plus à même de le rassurer. Ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi il sort avec Bernadette. Comme sa mère, elle est autoritaire et ira jusqu’à emprunter, au fur et à mesure des saisons, son ton de voix.
Votre audience cherche la même chose au travers de votre marque. C’est-à-dire, des caractéristiques qui la rassurent.
Tout le monde connaît feu la Reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et pourtant… Tout ce à quoi nous sommes familiers, ce sont les caractéristiques qu’elle a bien voulu laisser transparaitre au travers de son image, de sa voix et de ses messages.
Comme la mère d’Howard, elle est une figure autoritaire, maternelle à laquelle le monde entier s’est soumis. Elle était comme une mère, une grand-mère. Pour la plupart des gens dans le monde, c’était un visage familier qu’ils avaient l’habitude de voir un peu partout. Dans les films, la littérature, au journal, dans la pop culture, etc.
Elle a brillamment répondu à nos besoins de rêver, de créer, d’être guidé et par moment rassuré. Et ce, tout en gardant sa part de mystère et en occupant une grande place dans nos vies. Que nous en ayons conscience ou non.
Ce qui explique notre attachement et notre tristesse lors de sa disparition comme pour la maman d’Howard. Qu’on l’entende ou non, qu’Howard en parle ou non, sa présence est partout dans l’univers de la série.
Pour devenir attachante, il est important que votre marque ait la 1ère place dans la vie et dans l’esprit de votre audience. Une fois ce lien d’attachement créé, il est plus difficile d’aller chercher la sécurité et le réconfort ailleurs. La preuve, même disparues, Madame Wolorowitz et Elisabeth II resteront à jamais présentes dans nos mémoires.
Bien sûr, en tant qu’entreprise, on a envie de s’afficher physiquement sous son meilleur jour. Mais, comme nous le prouve la série Big Bang Theory, il est bon de tenir compte de la dimension apportée par le ton de voix.
Plutôt que de tout miser sur un logo fragile pour votre marque, pourquoi ne pas investir dans une stratégie de branding?
Répondez aux besoins du monde, devenez ce héros familier et mystérieux, une grande marque authentique et durable.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Dans cet article, découvrez 5 intrigues pour vous aider à raconter une histoire de marque persuasive qui donne envie d’acheter vos produits et d’utiliser vos services.
Tout d’abord, nous allons voir ce qu’est une intrigue ou un thème et quelle est son importance dans votre Storytelling. Ensuite, je vous expliquerai pourquoi il ne faut pas la confondre avec le genre.
Et enfin, vous apprendrez les 5 intrigues majeures que l’on retrouve dans toutes les histoires, avec des exemples pour vous bien comprendre ces principes.
Lisez bien jusqu’à la fin car je vous livrerai une dernière intrigue dont on parle beaucoup moins.
Le mot « intrigue » est issu de l’italien « intrigo » qui signifie en français complication ou embêtement.
L’intrigue, c’est l’ensemble des évènements, des actions qui prennent place dans une histoire et qui la rendent palpitante. À tel point que votre audience a envie d’en connaitre la fin.
Sans intrigue, il n’y aurait pas de suspens ni de héros. Tout le monde aurait un objectif et le poursuivrait sans encombre. La vie suivrait son cours morne et sans panache. Et pour finir, l’histoire racontée en serait réduite à une narration chronologique, un énoncé d’évènements qui se succèdent.
Quand vous allez à la librairie ou à la bibliothèque, vous vous dirigez certainement vers un genre d’histoire:
Chacun de ces genres d’histoires est composé au moins d’une intrigue, d’un thème principal.
Peu importe le genre, l’histoire suit une structure précise, définie par l’intrigue choisie, où prend place une succession d’évènements et d’actions.
Le genre indique le style d’univers dans lequel vous allez être projetés quand l’intrigue est la sauce à laquelle vous allez y être mangé.
Voilà pourquoi il ne faut pas les confondre.
Même s’il existe d’autres intrigues, celles-ci peuvent constamment se ranger dans l’un des grands thèmes majeurs que nous allons voir ci-dessous. C’est pourquoi je ne les aborderai pas dans cet article.
Alors que James savoure sa mort, un ancien 007 publie la liste de tous les agents infiltrés du MI6. Son objectif, faire payer M de l’avoir abandonné. Mister Bond devra une fois de plus faire preuve d’intelligence et de force pour neutraliser le grand méchant.
Comme son nom l’indique parfaitement bien, il s’agit d’aller neutraliser une force malfaisante qui menace, physiquement ou psychologiquement, le monde dans lequel l’histoire se déroule. L’intérêt de cette intrigue réside dans la démonstration de force, le dépassement de soi dont le héros va devoir faire preuve pour venir à bout du BOSS.
Les histoires qui reprennent cette intrigue sont, par exemple:
Surnommé le nettoyeur parce qu’il exécute des gens avec efficacité, on pourrait penser que Léon est un très méchant tueur à gages. Suite à une intervention, il rencontre Mathilda pour qui il va se lier d’affection. Sans doute une façon pour lui de racheter ses péchés?
Influencé par un pouvoir maléfique le héros de l’histoire prend de mauvaises décisions qu’il va regretter. C’est au prix d’une lutte interne et d’une sérieuse remise en question que celui-ci réussit à vaincre les forces du mal. Le voilà de nouveau sur le droit chemin. Mais attention, l’ennemi est peut-être toujours dans le coin et va tenter de piéger à nouveau notre héros. Et, pourquoi pas quelqu’un?
C’est comme ça que les écrivains et les scénaristes arrivent à nous laisser sur notre faim. Ils nous laissent retourner à notre train train quotidien avec cette question éternellement en suspend.
« À moins qu’il ne s’agisse d’une manoeuvre réfléchie pour nous proposer une suite? »
Dans cette intrigue, on retrouvera:
Il a failli mourir, il est indiscipliné, têtu et pourtant… Togo est un Husky extrêment rapide. En pleine crise de diphtérie, c’est sur lui et son maitre Seppala qu’un village compte pour sauver leurs enfants. La mission, récupérer le sérum dans un autre village. Pour ce faire, ils vont devoir braver les éléments déchainés.
Il s’agit de la recherche, par le héro, d’un objet ou d’un idéal. Le personnage principal va vivre différentes difficultés: fausses arrivées, pertes de proches. Au final, celui-ci atteint son objectif et finit par rentrer chez lui. Lorsque l’on développe son intrigue autour de celle de la quête, la logique veut que le héros et ceux qui l’accompagnent soient constamment en mouvement.
On retrouve dans cette thématique les histoires suivantes:
En route vers sa nouvelle demeure, Chihiro et ses parents découvrent, dans cette intrigue, le monde des ombres. Mais, ils ne le savent pas encore. Alors que ceux-ci se transforment en porc à force d’avoir trop mangé, Chihiro met tout en oeuvre pour les sauver et retrouver le monde humain. Un voyage initiatique duquel elle reviendra complètement changée.
Le héros répond à l’appel de l’aventure et découvre des paysages jusque-là inconnus qui l’enchantent. Cependant, rien n’est facile et celui-ci est confronté à quelques difficultés qu’il devra surmonter pour pouvoir rentrer chez lui. Ce voyage transformera profondément le héro à tout jamais.
Cette intrigue ressemble fort à celle de la quête à la différence que l’impact du voyage sur le héros sera beaucoup plus important.
Les histoires qui reprennent cette intrigue sont, par exemple:
Un vendeur de machines à Milkshake de 52 ans, qui enchaine les galères, découvre un fastfood pas comme les autres. Les commandes sont réalisées en 30 secondes, là où la plupart des concurrents proposent un service à la limite de l’acceptable. Ray Kroc va devenir riche et ce grâce à sa persévérance et sa gestion stratégique de l’enseigne McDonald’s.
La voie de la réussite, c’est l’histoire d’un héro qui malgré les embûches va réussir à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé et vivre dans l’opulence.
On retrouve les histoires suivantes:
Dans son livre « Le pouvoir du Storytelling: Maîtriser le réçit d’une marque », Camille Gillet nous livre une 6 ème intrigue qu’elle nomme « La descente aux enfers ».
« En quoi ça consiste? »
Klara est une petite fille qui aime beaucoup Lucas. Un père de famille de 40 ans, bien sous tout rapport. Son affection pour lui est tel qu’elle l’embrasse sur la bouche à la façon des adultes. Frustrée par le rejet de celui-ci, elle finira par faire de graves et fausses déclarations à son sujet. C’est contre un village en colère et prêt à tout pour se venger que Lucas devra faire face.
Le héros voit sa situation tout à fait classique se dégrader, au fur et à mesure, suite à un évènement ou à quelqu’un. Celui-ci se retrouve seul n’obtenant ni le soutien, ni l’adhésion de son entourage. La fin qui lui est réservée n’est pas souvent de très bonne augure. Bien que ça arrive parfois.
On retrouve dans ce style d’intrigues des histoires comme:
Comme expliqué dans un article précédent « Quelle est la structure pour rédiger une bonne histoire? », votre intrigue s’insère dans le schéma en 3 actes et 5 étapes que nous y avons vu. Elle va influencer et préciser les complications, les embêtements auxquels sera confronté le héros.
Les intrigues permettent de connecter tous les évènements et toutes les actions ensemble de façon cohérente. Elle offre à votre audience une histoire qui la tient en haleine et à laquelle elle va pouvoir s’identifier. Un récit qui séduit et qui fait vendre votre marque.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Dans un article précédent, « Pourquoi avoir un persona est important en branding? », nous avons vu ce qu’était un persona et sa grande influence dans votre façon de communiquer.
Aujourd’hui, même si nous avons déjà vaguement abordé le sujet, vous vous demandez certainement comment créer un persona? Quelles sont les informations qui doivent figurer ABSOLUMENT dans son profil? Comment le structurer? Et d’ailleurs, par où commencer?
Dans cet article, vous l’aurez compris, je vous propose de creuser plus profondément et de voir les 6 points importants pour créer votre persona avec précision et efficacité.
Avant de vous lancer dans la recherche et la création de votre persona, il est bon de savoir ce que vos produits/services résolvent comme problème(s), comme challenge(s).
Comme votre persona est basé sur votre audience idéale, difficile de le créer avec précision si vous n’identifiez pas les personnes à qui votre solution va profiter. C’est encore plus difficile de déterminer qui est votre audience idéale si vous ne savez pas quel(s) problème(s) vous résolvez. Et donc, de trouver les personnes susceptibles de faire partie de votre audience cible ainsi que les informations les concernants.
En effet, ce n’est pas parce que vous proposez un produit/service que vous souhaitez attirer toute l’audience du secteur qui s’y rapporte.
Par exemple, imaginez que vous vendez de la crème pour le visage antirides. Certes vous résolvez un problème lié aux soins de la peau, cependant, vous n’allez pas vous intéresser aux profils des jeunes filles de 15 ans qui ont de l’acné.
Inutile donc de récolter des informations relatives à cette audience. Celles-ci ne feraient que rendre votre futur persona des plus imprécis et des plus inefficace.
Maintenant que vous avez une idée de qui est votre audience idéale, il est temps d’enquêter sur elle.
Dans un article précédent, je vous partageais « 5 étapes pour déterminer votre audience idéale ».
Avant de passer à l’étape de création de votre persona, je vous invite donc à:
Pour vous aider au mieux dans votre démarche, j’ai créé un Pack Fiche Persona que vous pouvez retrouver ici.
Celui-ci vous aidera à atteindre votre objectif grâce à un fichier (workbook) déjà structuré. Pour vous renseigner, facilement, les informations récoltées concernant votre audience idéale. Une vidéo explicative et une fiche exemple pour bien comprendre la marche à suivre. Et enfin, une fiche vierge réutilisable pour vous visualiser en un clin d’oeil votre persona final.
Il est maintenant temps de créer votre persona précis pour votre audience.
Reprenez votre document (Excel ou autres) sur lequel vous avez rassemblé toutes les données concernant votre audience.
Sur une nouvelle feuille de type A4, notez, selon les 6 points importants, les critères similaires qui reviennent dans le profil de votre audience.
Pensez à donner un nom et un prénom cohérent à votre persona. Soit au début, si vous êtes inspirés. Sinon à la fin, une fois que son pédigrée se dessinera sous vos yeux.
Il s’agit, ici, de comprendre ce qui les définit physiquement ainsi que leur type de vie.
On entre dans un aspect plus psychologique de la définition de son audience. Il s’agit de comprendre ce qui l’anime, la passionne et résonne avec elle.
Identifiez pour chaque profil analysé plusieurs objectifs que celui-ci souhaiterait réaliser. Sur votre fiche Persona, je vous conseille d’en reprendre 3 communs et auxquels votre marque va pouvoir apporter des solutions.
Par exemple, avoir assez de moments qualitatifs en famille.
Comme pour ses désirs, identifier plusieurs peurs ou obstacles rencontrés sur le parcours de vos prospects. Sur votre fiche Persona, indiquez quels sont les 3 obstacles majeurs et communs à ceux-ci.
À contrario des désirs, identifiez également dans quel état émotionnel se trouve votre audience à ce moment précis.
Par exemple, ne pas bien gérer leur temps et en manquer en famille. De fait, leur émotion pourrait être la tristesse.
Quelle est votre solution pour répondre au(x) désir(s) de votre audience et qui leur permettra de surmonter les obstacles, de terrasser leurs dragons?
Identifier, aussi, l’émotion que celle-ci va ressentir une fois ces épreuves passées.
Par exemple, une formation sur la gestion du temps pour les entrepreneur et leur famille. Leur émotion pourrait être du coup, la joie d’être ensemble.
Afin de bien représenter votre audience et de créer un persona le plus précis et réaliste possible, racontez son histoire dans une courte biographie.
« Quel est le parcours commun de celle-ci? »
Arrivez ici, vous vous dites, probablement, mais il s’agit des mêmes points abordés que pour identifier mon audience idéale.
« Est-ce normal? »
Tout à fait puisque le persona ne fait que rassembler les caractéristiques communes de celle-ci.
Vous pouvez, si vous avez encore de la place, affiner la compréhension de votre audience en indiquant son type de personnalité ainsi que ses marques préférées.
Pour vous aidez à créer votre persona, retrouvez mon Pack Fiche Persona ici.
Celui-ci reprend:
Visualiser votre audience idéale en un clin d’oeil grâce au persona vous permet de/d’:
Dorénavant, répondez à la demande de votre marché FACILEMENT et RAPIDEMENT, tout en apportant une expérience client sur-mesure.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Dans un précédent article, « Est-ce important de déposer sa marque? », je vous expliquais l’importance de cette démarche. Même si les prix ne sont pas encore excessifs, il est vrai que quand on commence on a peu de moyens que l’on souhaite, sans doute, investir dans d’autres choses. Qui plus est, ajouter des classes peut vite faire exploser la facture.
« Est-ce possible de protéger sa marque sans la déposer de prime abord? »
C’est ce que je vous propose de découvrir tout de suite. Nous verrons, également, au travers d’exemples, que ces solutions ont leurs limites. Sinon, à quoi bon déposer sa marque?
« D’ailleurs, finalement, je la dépose ou pas cette marque? »
Protéger sa marque, c’est déjà vérifier que son nom est disponible. En effet, à partir du moment où vous prenez un nom qui existe déjà ou similaire, vous mettez vous-même l’avenir de votre marque en péril.
Qui plus est, si ce sont des concurrents directement dans votre secteur.
D’une part, vous allez devoir vous battre contre le courant parce que l’entreprise qui emploie ce nom a déjà une notoriété. Et d’une autre part, parce que si elle a déposé sa marque, elle a le droit de vous sommer d’arrêter son utilisation. Et là, comme expliqué dans l’article « Est-ce important de déposer sa marque? », vous perdez tout l’investissement engagé dans le développement de votre communication, la production de vos produits, etc.
Réservez un domaine (adresse de votre site web) au nom de votre marque limite la marge de manoeuvre de toute personne qui souhaiterait utiliser un terme identique. En effet, à quoi bon sélectionner un diminutif qui n’est pas disponible pour communiquer au format digital à cette époque? D’ailleurs, et ce afin de limiter un peu plus les risques, pensez à réserver le nombre d’extensions nécessaire.
Par exemple, si votre marque s’appelle « Chocolat et Gourmandise » et que vous vous situez en Belgique, utilisez l’extension « .be ». Si votre projet est d’étendre, dans le futur, votre activité à la France ou au monde, réservez aussi le « .fr » et le « .com ».
Attention que, comme expliqué dans l’introduction de cet article, cela ne vous protège pas au même titre qu’un dépôt de marque.
« Un concurrent de votre secteur utilise le même nom de marque que vous sauf qu’il ne l’écrit pas de la même façon. Vous faites quoi maintenant? »
Pour l’anecdote, il existe dans le secteur de l’architecture plusieurs agences qui se nomment « air architecture ».
Voici pour un nom de marque plusieurs possibilités d’écritures de noms de domaines:
« Imaginez la confusion pour votre prospect ou client. »
Vous ne pouvez pas penser à toutes les façons possibles et imaginables d’écrire votre nom de marque et ensuite acheter tous les domaines et leurs différentes extensions.
Pour ça, déposez directement votre marque. Ça vous coûtera moins cher et ça sera moins contraignant.
D’ailleurs, si vous l’aviez fait, la question ne se poserait même pas. En effet, la personne n’aurait pas le droit d’exploiter un nom qui ressemble de trop près au vôtre. Et donc, quand bien même celle-ci achèterait un nom de domaine avec une extension disponible à l’achat ou votre nom écrit différemment, elle ne pourrait pas l’exploiter.
Tout comme pour les noms de domaines, créer un compte sur chaque réseau social vous permet de réserver votre place.
Cependant, comme pour les noms de domaines, vous n’êtes pas à l’abri que quelqu’un emploie un nom similaire. Ce pour quoi vous n’aurez aucune marge de manoeuvre puisque votre marque n’est pas déposée.
Pire encore, si votre concurrent dépose le nom avant vous, vous pourriez carrément voir vos comptes supprimés.
« Eh oui. Dure dure hein. »
Vous me direz, des situations comme ça n’arrive pas tous les jours. Peut-être pas. Cependant, si tel est le cas, ne pas avoir fait le nécessaire le plus rapidement possible vous coutera bien plus cher.
« Donc non, protéger votre marque ne suffit pas. »
Si vous n’êtes pas sûr de votre nom de marque, de votre logo et que vous devez affiner votre identité, alors je vous recommande de la protéger via les 3 astuces dont je vous ai parlé précédemment. Ceci vous évitera de payer chaque fois que vous voulez redéposer votre marque.
Par contre, si votre nom est définitif, que vous êtes certain de votre stratégie et de votre identité, je ne peux que vous inviter à foncer. Ne fût-ce que pour la 1ère classe et la 1ère place. Vous êtes déjà l’abri de toute confusion sur votre marché.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Et d’ailleurs, qu’est-ce que c’est un persona? C’est un élément qu’il est essentiel de définir avant de répondre à la question précédente. Découvrez également pourquoi il ne faut pas le confondre avec l’audience idéale/cible.
Dans cet article, je vous expliquerais également pourquoi il vaut mieux éviter d’avoir trop de personas pour sa marque et les risques que ça peut engendrer. Même si ce n’est pas interdit.
Et enfin, nous verrons comment définir celui-ci. Je vous partagerais également un outil que j’ai créé pour pouvoir rassembler toutes les informations collectées et utiles à sa création.
Du latin « personare » qui signifie « parler à travers », le persona est une représentation humaine fictive stéréotypée.
« Euh… pourquoi fictive? »
Bon d’accord, semi-fictive.
Le persona est donc un outil qui permet de rassembler des informations communes à une audience spécifique et de la représenter sous les traits d’un personnage fictif.
En bref, c’est l’archétype du consommateur.
« Si le persona représente un groupe de personnes, alors il s’agit de la même chose que de parler d’audience… Non? »
Eh bien non, et je vous explique tout de suite pourquoi.
D’un côté, on a un groupe de personnes avec plein de caractéristiques relativement similaires, néanmoins variables.
De l’autre, on a la représentation globale d’une audience sous l’apparence d’une personne dont les traits ont été mis en commun.
« Ouais… ok… et pourquoi on doit s’ennuyer à faire ça en fait? »
Le persona que vous allez créer rassemble une multitude d’informations cruciales pour pouvoir communiquer de façon plus adéquate avec votre audience cible.
Il vous permet de visualiser votre public en un clin d’oeil:
Vous comprenez mieux l’état d’esprit qui pousse votre audience à l’acte d’achat et mettez en lumière les marques pour lesquels une loyauté existe déjà.
Visualiser votre audience idéale grâce au persona permet donc d’avoir:
À savoir que le persona a, également, une influence sur la personnalité de votre marque. En effet, vos prospects seront plus vite rassurés et séduits par une entreprise qui leur ressemble.
« Vous connaissez bien vos amis et vous savez comment leur parler et leur faire plaisir? C’est exactement la même chose ici. »
De cette façon, vous pourrez répondre à la demande du marché tout en apportant une expérience client sur-mesure.
En somme, ils seront plus vite prêts à passer à l’acte d’achat.
Il est très possible que pour la même entreprise, vous ayez plusieurs profils d’acheteurs et ce, pour un même marché. Néanmoins, il est nécessaire d’identifier celui qui a le plus d’influence.
« Pourquoi et comment ça le plus d’influence? »
Tout d’abord, car il n’est pas recommandé de créer une marque aux multiples personnalités. Nous en avions déjà parlé, cela risquerait de perturber votre audience qui aura du mal à comprendre qui vous êtes et votre message.
« Eh non, on ne peut pas plaire à tout le monde. »
Ensuite, quand on parle d’influence, on peut également parler d’importance. Il y a d’un côté l’audience qui va jouer un rôle important dans le développement de votre marque et les autres. Ça ne veut pas dire, non plus, qu’il faut négliger les profils d’audience plus petit.
Cependant, ce que vous souhaitez, c’est développer votre marque et votre chiffre d’affaires. Il est donc recommandé de mettre le focus sur ce qui est le plus important.
Enfin, il n’est néanmoins pas prohibé d’avoir plusieurs personas. Si vous êtes dans le cas où vous avez plusieurs types d’audiences précises et importantes, l’idéale est d’en faire des groupes et réaliser un persona pour chacun d’eux.
Par exemple, imaginons que votre entreprise fournit des services de télécommunications mobiles, vous êtes fortement susceptible d’avoir 2 personas. L’un représentatif du segment des particuliers et l’autre du segment des indépendants. On a ici 2 profils importants en terme d’influence, néanmoins qui n’ont pas le même style de vie, les mêmes objectifs et obstacles.
Choisir un nom, un prénom agrémenté d’une jolie photo, le tout choisi au hasard, ne suffit pas pour créer un persona efficace.
« C’est le moment où vous allez devoir retrousser vos manches et chercher les informations qui vous aideront à définir son identité. »
Profitez de ce terrain de jeux pour observer, comprendre et apprendre:
Vous l’aurez compris, les réseaux sociaux et les forums sont d’excellents points de collecte d’informations.
De cette façon, vous pourrez créer un persona des plus fidèles à votre audience cible.
Visitez leurs réseaux sociaux, leur blog, leur fiche google et débusquez les problèmes que rencontrent leurs clients et indirectement… les vôtres.
Voilà encore un bon moyen pour vous d’approfondir vos connaissances sur les personnes à qui vous souhaitez vous adresser.
Vous travaillez déjà avec eux et/ou ils font partie de votre communauté, il y a donc déjà une certaine complicité entre vous.
« Et si vous leur posiez des questions et leur demandiez leur avis? »
D’une part, cela montre que vous êtes à leur écoute et que vous vous sentez concerné par leurs problèmes. Et, d’un autre côté, que vous souhaitez offrir un meilleur service et que vous êtes capable de remise en question.
Une fois vos recherches terminées, il est temps de tout rassembler et de vous pencher sur les résultats.
« Quels sont les caractéristiques communes de ces personnes? Quels sont les questions, les habitudes, les frustrations qui reviennent le plus?«
Au plus vos recherches auront été fournies et organisées, au plus il vous sera facile d’uniformiser les informations sous les traits du persona.
« Comment on fait ça du coup? »
Selon les informations trouvées concernant votre audience idéale, définissez, tout d’abord, son genre. Ensuite, baptisez votre persona d’un nom, d’un prénom et définissez:
Afin de bien visualiser votre persona, je vous conseille de trouver une photo qui reflète sa personnalité. Ceci vous permettra de vous adresser à votre audience plus facilement. C’est comme si elle était devant vous, vous êtes dans le concret.
L’idéal est de réunir toutes ces informations sur une feuille A4. Celle-ci vous accompagnera vous, ou les membres de votre équipe, à chaque fois que vous travaillerez sur votre branding. Qu’il s’agisse de stratégie ou de création de contenus à l’attention de votre public.
Vous l’aurez donc compris, le persona est un outil primordial. Non seulement, pour visualiser qui est votre audience idéale de façon simple et efficace, mais aussi pour définir votre personnalité de marque et affiner votre communication.
Pour ceux qui le souhaitent, j’ai créé une fiche persona (cliquez ici) pour vous aider. Vous y trouverez une fiche qui recense toutes les informations importantes à prendre en compte et structurée de façon pratique. Et enfin, une fiche pré-complétée comme exemple pour vous aider.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Vous êtes au tout début de la création de votre entreprise et vous vous demandez:
« Est-ce important de déposer ma marque? ».
D’ailleurs, quels sont les avantages, quand et comment faire? Et la question qui vous brûle certainement les lèvres:
« Combien ça va me coûter? »
En effet, si vous souhaitez développer une marque à succès, il est crucial de mettre en place les bonnes protections au bon moment.
Dans cet article, je vais, en plus de vous détailler la marche à suivre, vous expliquer les pièges auxquels être attentif pour ne pas faire tout ça en vain.
Pour la Belgique, l’enregistrement se fait auprès du BOIP (Office Benelux de la Propriété Intellectuelle) dont le lien se trouve ici. En ce qui concerne nos compatriotes français, le dépôt se fait auprès de l’INPI (Institut National de la Protection Industrielle) dont le site officiel se trouve ici.
Attention que seul ces 2 organismes sont légitimes pour l’enregistrement de votre marque dans leur pays respectif. En effet, vous en trouverez d’autres qui vous proposeront ces services mais ce sont des arnaques.
« Vous voici déjà à l’abri d’une première déconvenue. »
Si vous souhaitez la liste complète des pays et de leur organisme de dépôt de marque c’est ici.
En général, il est conseillé de déposer votre marque le plus tôt possible, mais pourquoi?
Imaginez, vous trouvez un nom qui claque pour votre toute nouvelle entreprise. La suite logique, c’est de continuer votre stratégie de branding. C’est-à-dire définir une personnalité et une identité pour votre marque. Vous faites développer votre communication (achat du nom de domaine, logo, site web, flyer, etc.) et vous faites fabriquer vos produits.
Et là, mauvaise surprise, une autre marque concurrente utilise déjà le même nom ou quelque chose qui s’en rapproche. Ce qui crée, par conséquent, une confusion dans l’esprit de votre audience.
Vous pourriez également être dans le cas de figure où votre marque existe déjà depuis un moment lorsque cela vous arrive.
« Qu’allez-vous faire? »
Si vous perdez votre procès ou que vous ne trouvez pas de solution, c’est une grosse partie de votre investissement et de votre crédibilité auprès de vos clients qui part en fumée.
À contrario, si votre marque est déposée, vous êtes protégé. Et vous mettez toutes les chances de votre côté pour pouvoir demander l’interdiction de ce nom par la partie adverse.
Un peu comme avec les avocats, il est plus judicieux de faire le nécessaire avant pour éviter les ennuis après.
Enregistrer votre marque vous apportera les avantages suivants:
Comme expliqué dans l’exemple précédent, le certificat vous donne l’exclusivité sur l’utilisation de votre nom et de votre logo par rapport à un type de produits/services dans la limite de la zone géographique choisie.
En effet, si vous déposez votre marque pour la région européenne, vous n’avez pas l’exclusivité en dehors. Dans le cas où une marque concurrente utilise le même nom que vous, vous ne pourrez pas faire grand chose.
Si un concurrent venait à créer un compte Instagram avec un nom similaire ou identique au vôtre, prouver à l’organisme que vous êtes le détenteur légal, grâce à votre certificat, va accélérer la procédure pour faire fermer cette page. Dans le cas inverse, il vous faudrait attendre qu’un jugement soit rendu. Et pendant ce temps là… vous perdez du temps.
En effet, si la ressemblance est trop proche de votre nom, de votre slogan, etc…, vous aurez plus de poids pour faire pencher la balance en votre faveur. Sans dépôt de marque, je vous rappel que vous n’avez pas l’exclusivité.
En utilisant un nom trop similaire à votre marque renommée, l’audience pourrait faire une association des deux et transposer votre promesse à celle de la nouvelle marque.
La marque VIAGRA a empêché que le nom VIAGUARA ne soit utilisé pour une boisson énergétique au Brézil.
« Inutile de vous expliquer en quoi la confusion était trop grande.«
En cas de contrefaçon, vous pouvez faire intervenir la douane. Les marques de vêtements et de parfums sont plus concernées par ceci.
Dans le cas où vous chercheriez des partenaires, cela valorise votre marque d’être protégée par un certificat. Car en bout de course, ils le sont eux aussi.
Nous voici à la fameuse question tant attendue. Je vous sens un peu tendu ou c’est une idée?
Pour le Benelux, on compte 244€ HTVA pour une catégorie. Et comme presque rien n’est gratuit, si vous souhaitez ajouter des classes, il y aura des coûts supplémentaires.
Attention que la classe est la catégorie dans laquelle a été enregistré le produit/service. Imaginons que vous êtes une agence de photos pour animaux et que votre nom soit « CatStudio », votre catégorie est la « n°35 » à la classification de Nice. Si vous ne souhaitez pas qu’une marque de produits alimentaires ou de cosmétiques pour animaux s’en servent, il vous est possible de l’enregistrer, également, dans la classe « n°5 ».
Pour un dépôt qui s’étend à l’Union Européenne, comptez 850€ HTVA.
Le renouvellement pour le Benelux s’élève à 263€ HTVA. Un supplément de 135€ HTVA vous sera réclamé si vous dépassez la date de renouvellement.
« Attention que pendant ce laps de temps, votre marque n’est plus protégée. Soyez vigilant. »
Déposer une marque ne revient pas si cher que ça au final. Surtout, quand on sait que le certificat est valable 10 ans et les 6 avantages majeurs que ça apporte.
Si vous souhaitez passer le cap, notez que la 1ère procédure de dépôt s’effectue en 4 étapes et prend environ 3 mois pour être validée.
Il n’existe qu’un seul organisme par pays ou entité économique comme le BENELUX pour déposer sa marque. L’idéal est de l’enregistrer le plus tôt possible une fois que vous avez le nom de votre marque pour éviter que des concurrents ne prennent le même que vous. Ceci vous apportera plusieurs avantages non négligeables comme avoir l’exclusivité du nom sur un territoire défini. Et tout ça pour peu de frais.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
Dans cet article, je vais vous présenter la structure de base pour rédiger une bonne histoire. Ce qui n’est pas toujours évident comme exercice. Vous ne savez pas par où commencer, vous avez du mal à vous y mettre et une fois le contenu écrit, vous n’êtes pas certain que ça soit optimal.
Et pourtant, quand on souhaite attirer et accrocher son audience, il est important d’avoir un excellent Storytelling.
Pour ça, il est nécessaire de respecter les 3 actes et les 5 étapes qui constituent une histoire efficace.
Pour rappel, le Storytelling c’est l’art de raconter des histoires à votre audience afin de lui faire passer un message.
On utilise des mots-clés pour stimuler l’imagination du public dans le but de:
« Le storytelling ce n’est pas raconter son histoire, ni l’histoire de sa marque.«
Oui, je sais que je me répète… Cependant, et ce malgré mes explications dans d’autres articles et sur ma chaîne Youtube Lady Ace Branding, encore beaucoup de personnes me font des retours en pensant qu’il s’agit de raconter leur aventure et celle de leur marque.
Ces 3 actes qui peuvent sembler un peu strict sont toutefois très simples. De plus, ils vous offrent une très large marge de manoeuvre lors de laquelle vous pouvez faire preuve de créativité et d’originalité.
« Alors, laissez-vous aller à votre imagination. »
On ne démarre pas une histoire sans en avoir au préalable planté le décor. C’est ici que vous allez décrire l’univers dans lequel votre histoire se déroule et où on se trouve dans la vie de votre héros.
Quand on parle de présenter l’univers et de présenter le héros, vous n’êtes pas obligé d’écrire 300 pages à ce sujet. Quelques lignes peuvent suffire.
« À vous de voir ce qui sert votre Storytelling. »
Prenons Harry Potter de J.K.Rowling par exemple. Dans le tome 1, l’autrice nous plante le décor d’un jeune garçon, un peu différent, vivant dans une famille, certes un peu rude, néanmoins, jusque-là, rien de choquant.
C’est la fin du 1er acte, le narrateur (vous), nous place dans le feu de l’action. C’est le moment on l’on découvre l’aventure à laquelle notre héros va être confronté et qui lui permettra d’évoluer.
Reprenons notre exemple avec Harry Potter voulez-vous? Le jeune garçon reçoit une lettre mais pas n’importe comment. C’est un hiboux qui la lui délivre. Le 2ème acte commence.
Elle sonne la fin du 2ème acte et la fin de l’histoire. Le héros a bravé toutes les épreuves sur son chemin, ou pas, et reviens transformé. Il ne sera plus jamais tout à fait le même. Que ça soit en bien ou en mal, le voilà transformé.
Dans le cas d’Harry Potter, celui-ci est confronté une 1ère fois à Voldemort depuis le fameux jour où il a survécu. Une fois de plus, il s’en sort indemne. Il rentre dans sa famille de Moldus mais à partir de là, il ne sera plus jamais comme avant.
Dans le cas où vous vendez un produit ou un service, il est, en général, préférable qu’il en ressorte grandi ou vainqueur. Sinon, ça donnera une mauvaise image de votre marque.
À moins que votre message ait pour objectif de lui montrer ce qu’il risque en n’utilisant pas votre solution.
Maintenant que vous avez compris les 3 actes qui composent une bonne histoire, creusons un peu plus profondément afin de peaufiner la qualité et la crédibilité de votre Storytelling.
« Promis, ça sera facile. »
Vous ne terminerez pas cette étape la cervelle en bouillie avec le sentiment frustrant de ne jamais pouvoir y arriver.
1| Il était une fois… un jeune homme qui vivait dans une ville plutôt pauvre dont le passé industriel en avait, pourtant, fait la renommée. Il travaillait dur pendant des heures pour développer son entreprise afin de pouvoir vivre de sa passion.
2| Soudain… Alors qu’il venait de recevoir une énième mauvaise nouvelle, il trouva dans sa boîte mail un message très curieux qui l’invitait à une formation à 3 heures de route de chez lui.
3| Suite à ça… Il est stressé, bien qu’intéressé, car il ne sait pas comment s’y rendre à moindres frais.
3 Bis | Suite à ça… il pense, découragé, à ne pas y aller.
Expliquer qu’on peut en mettre autant qu’on veut sans exagérer.
4| Quand finalement… L’organisateur de l’évènement renvoie un mail avec des informations complémentaires pour se rendre facilement au dit évènement. Notre protagoniste, enthousiaste, arrive à cette formation qui va lui apporter des clés essentielles pour lui faire prospérer son entreprise.
5| Depuis… Au lieu de lutter seul à faire évoluer son entreprise, il a décidé d’investir en lui et en ses compétences. En plus d’investir dans des formations et d’intégrer une communauté d’entrepreneurs qui se soutiennent.
Simple et efficace, cette histoire pourrait être le Storytelling d’une entreprise qui vend des formations. Le spectateur va pouvoir s’identifier à ce héros, à ses difficultés et c’est ce qui va retenir son attention jusqu’à la fin. Celui-ci, vit l’histoire par procuration et comprend le rôle que vous proposez de jouer dans sa vie.
Il est donc crucial de mettre en scène votre marque dans l’histoire que vous allez raconter comme intervenant au succès du héros.
Dans cette histoire, on aurait aussi pu imaginer que les compagnies de train ne sont pas fiables. Votre compagnie, a contrario, démontre sa grande fiabilité dans ce Storytelling. Ce qui va permettre à notre personnage principal d’arriver à l’heure à cette formation et donc de pouvoir réaliser sa destinée.
Une bonne histoire est donc composée de 3 actes majeurs durant lesquelles se déroulent les 5 étapes de l’histoire. On passe d’un équilibre de départ dans le 1er acte pour ensuite se diriger vers le déséquilibre dans le 2ème, là où l’action prend place. Il y a alors un élément déclencheur qui vient tout chambouler.
Ce qui tient notre cerveau reptilien en haleine, c’est la tension qui s’installe avec l’enchaînement de plusieurs péripéties.
« Bah oui, ça serait trop facile sinon. »
Ce moment de tension s’appelle le Climax.
Arrive enfin le dénouement de l’histoire, l’équilibre est rétabli mais le héros a changé à tout jamais. Attention que le Storytelling n’est intéressant que s’il montre un changement d’état.
« Quel intérêt sinon de raconter une histoire. »
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace
C’est vrai ça comment font des écrivains comme J.K.Rowling, Tolkien, Stephen King ou encore des studios comme PIXAR pour rédiger de bonnes histoires qui nous tiennent en haleine? Pourquoi certaines nous font louper l’arrêt de bus et nous emmènent dans un univers imaginaire quand d’autres nous laissent complètement impassibles?
« Est-ce que ces gens sont dotés de super-pouvoirs magiques dont les moldus que nous sommes n’auraient pas conscience? »
Dans leur livre « Ces idées qui collent », Chip & Dan Heath nous partagent 5 caractéristiques essentielles pour rédiger une excellente histoire. Et c’est ce que je vous propose de découvrir tout de suite au travers d’exemples divers.
Et restez bien jusqu’au bout car une fois que nous aurons fait le tour de ces 5 caractéristiques, je ferai le lien avec votre storytelling de marque.
Dimanche dernier, c’était l’avant-première du nouveau film d’Ernest & Célestine. Sur le chemin vers le cinéma, j’indique à mon neveu que son papa et sa maman travaillent dans le building en face de nous. La question qui vient ensuite est la suivante: « Et toi loulou, tu veux faire quoi quand tu seras plus grand? »
Sa réponse est sans appel: « Comme maman et papa ».
Ma soeur, avec toute la bienveillance qui la caractérise, lui indique que de toute façon plus tard, il fera ce qu’il veut. Ce qui est beau, c’est qu’il s’agit justement du message abordé dans Ernest & Célestine – Voyage en Charabie.
Guillaume Lamarre nous le dit très clairement dans son livre « l’Art du Storytelling », l’ennemi numéro 1 du storyteller, c’est notre cerveau reptilien.
Programmé depuis des années pour nous garder en vie, c’est un fidèle chien de garde prêt à bondir sur quiconque tentera de nous conter une histoire qui ne tient pas la route, trop compliquée et/ou ennuyante.
Il est donc essentiel d’aller à l’essentiel.
« Que souhaitez-vous transmettre comme message à votre audience? »
À quoi bon aller voir le prochain James Bond si on sait déjà ce qui va se passer?
« Bon d’accord, je suis honnête c’est aussi pour admirer le beau Daniel Craig. »
Mesdemoiselles et messieurs qui admirez aussi ce physique engageant, reprenons nos esprits.
En somme, lorsque l’on va voir un film c’est pour satisfaire notre cerveau reptilien qui est un grand curieux. En plus d’avoir notre petite dose de tension générée par l’action et le soulagement du dénouement.
Rappelez-vous les fois où vous vous êtes mordu les doigts, tortillés sur le canapé en pensant que le héros de l’histoire allait peut-être mourir. Rappelez-vous ce sentiment d’apaisement lorsque vous réalisez qu’il est enfin sorti d’affaire.
« Mais, comment surprendre votre audience? »
Est récemment sortie sur Netflix la série « Mercredi Addams« dont l’intrigue se déroule dans sa nouvelle école. On a d’un côté une jeune fille qui agit comme si elle s’en fichait que les gens ne l’aiment pas, de l’autre des secrets et un monstre meurtrier.
Dans cette série, j’avoue avoir savouré le fait d’être menée en bateau du début à la fin. Développer mes théories et les voir validée et/ou invalidée m’ont procuré beaucoup de plaisir.
Et enfin, je trépignais d’impatience à l’idée de voir l’épisode suivant. Dans le trailer, Mercredi dira d’ailleurs sur un ton complice: « Je sais que le suspense vous tue ». On vient vraiment vous titiller par là où vous péchez.
Attention que, selon David Mamet, pour ne pas décevoir votre audience, il est important de lui montrer qu’elle a eu tort et pourquoi. En effet, lorsqu’on voit la fin de la série « Lost« , on peut regretter d’avoir perdu son temps à la regarder et cela génère un sentiment d’escroquerie. Difficile après ça de capter de nouveau l’attention de votre public.
En parlant d’attention, il existe une méthode nommée AIDA, pour attirer l’attention et engager votre audience. Je vous en parlerai dans une future vidéo afin de garder le suspens.
Vous vous souvenez du chien de garde dont je vous parlais tout à l’heure, votre cerveau reptilien? En plus de veiller à notre survie, d’être drogué à la curiosité et au suspense, c’est un gros égocentrique.
« Décidément, il a tout pour plaire celui-là! »
Avant de vous lancer dans l’écriture de votre récit, posez-vous les questions suivantes: « À quoi mon audience est-elle sensible? Quel est son besoin? ».
Le storytelling a donc pour mission de raconter l’histoire de votre audience et la votre. En parlant de celle-ci, vous captez l’attention de son cerveau reptilien qui va tout de suite se sentir concerné.
Même s’il est de rigueur que votre récit soit concret et précis, inutile de noyer votre audience sous une tonne de détails.
Le fait d’être concret va permettre à votre public de facilement se représenter la scène mentalement. C’est ce qui va l’aider à se projeter.
Et enfin, donner des détails de façon sporadique, tout en insistant sur ce qui est important, l’aidera à assimiler l’information et à rester accroché à l’histoire.
Raconter une histoire implique un contrat entre le storytelleur et son public.
« Mais quel est ce contrat et surtout qu’est-ce que ça implique? »
Fervente amatrice d’histoire avec un grand « H », surtout concernant celle de Grande Bretagne, j’ai attendu le film « Spencer » avec une certaine impatience. Regarder cette « oeuvre » jusqu’au bout, fut, pour moi, un calvaire. Toutefois nécessaire pour émettre une critique pertinente.
Personnellement, je n’ai pas souvent trouvé Kristen Stewart juste dans le rôle de l’ancienne Princesse de Galles. Ce qui m’a le plus dérangée ce sont les visions qu’elle a d’Anne Boleyn (seconde épouse d’Henri VIII), en plus de son attitude ultra-dépressive. Lorsque l’on voit la bande-annonce et le style du film, on s’attend à un biopic relativement fidèle sur la princesse des coeurs. Et non, a une interprétation plus que farfelue et très malaisante sur ce qu’a été sa vie parmi la famille Royale Britannique.
« Naomi Watts ou encore Elizabeth Debicki m’ont plus convaincue ainsi que le film et la série où elles apparaissent. »
Quand on raconte une histoire, il faut donc être crédible.
« C’est ça, le fameux contrat. »
Faute de quoi, le cerveau reptilien se met en alerte et décroche complètement. Il semblerait que notre chien de garde ait flairé l’arnaque sur ce coup-ci.
Dans l’exemple ci-dessus, l’univers, le comportement et les décisions des personnages ne sont pas crédibles. La bande-annonce nous laisse croire qu’il s’agira d’un biopic. Et donc, d’un film proche de la vie de la princesse à cette époque. Quelle désillusion de voir, dans ce contexte, des scènes presque dignes de Conjuring.
Transmettre des émotions chez une personne, c’est réussir à créer un lien intime et particulier avec elle. Ce qui vous donne plus de poids et de crédibilité à ses yeux, en plus de lui laisser un souvenir indélébile. D’où l’importance de raconter des histoires émouvantes.
Pour réussir ce tour de passe-passe, il est nécessaire d’être à l’écoute de son entourage, d’observer le monde qui nous entoure et de faire preuve de beaucoup d’empathie envers son prochain. Mais comme le dit si bien Guillaume Lamarre: « C’est la clé du Storytelling ».
Mercredi Addams se voit contrainte de partager sa chambre avec une autre étudiante et de participer aux activités de sa nouvelle école. Une série d’aventures et d’émotions qui marqueront l’évolution du personnage mais pas que… Cette nouvelle Mercredi a réussi à me convaincre et me toucher au point que j’espère voir un jour une saison 2.
L’histoire, le Storytelling d’une marque se raconte non seulement au travers de ses contenus écrits mais aussi au travers de toutes les expériences vécues avec elle. Ce que la marque raconte, c’est SA promesse.
Faites en sorte que votre histoire en vaille la peine et veillez à rester SIMPLE, SURPRENANT, CONCRET, CRÉDIBLE ET ÉMOUVANT.
Rejoignez le groupe facebook LA FACTORY et partagez-nous vos questions, vos conseils, vos inspirations et vos idées créatives. Nous vous attendons. 🙂
De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.
En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!
Lady Ace