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Disney: La chute d’un empire?

659 millions de dollars de pertes, rien que pour la période de janvier à mars 2023. Moins 12 places pour terminer à la 77 ème position, cette même année, sur Axios Harris. Il s’agit d’un site qui propose le top 100 des entreprises préférées des Américains.

« Serait-ce la chute de l’empire Disney? »

Pourtant, il y a quelques années, l’entreprise se situait encore dans le top du classement Axios. Quand je parle du top classement, ça veut dire les 11ers. Et ce, malgré le fait que certains estimaient que le créateur de la marque, Walt Disney, était raciste. En effet, bien qu’il promeuve, déjà à l’époque, des valeurs d’inclusion et de diversité à travers son entreprise, certaines de ses attitudes et actions furent jugées problématiques. Sans doute les stigmates d’une époque ou les préjugés avaient la peau dure.

« La marque a fait beaucoup d’efforts afin de mieux représenter tout le monde et se distancier de ses maladresses passées. Alors pourquoi, aujourd’hui où tout devrait aller mieux, la marque Disney est-elle au plus mal?« 

©Disney

Une narration qui interroge plus qu’elle ne captive

Pour avoir vu le live action de « La belle et la bête » que j’ai trouvé décevant, ainsi qu’un aperçu des autres qui ne m’a pas franchement inspirée, je m’étais dit que je n’irais pas voir « La petite sirène » au cinéma.

Mais bon, j’ai un neveu de 5 ans et l’idée de le voir heureux surpasse le reste.

Résultat, même si j’ai passé un bon moment en famille, je suis sortie du cinéma plus que perplexe.

Comment la mère d’Ariel a-t-elle fait pour avoir des filles d’ethnies différentes avec le « même père »? Et pourquoi la reine a-t-elle adopté Éric? Que s’est-il passé pour en arriver à cette situation? Je ne sais pas vous mais personnellement, j’ai la sensation qu’il manque un bout d’histoire. Qui plus est, dans un film où l’inclusivité et la diversité sont soi-disant valorisées, notamment par le choix d’une actrice afro-américaine, pourquoi n’y a-t-il pas une seule personne avec des rondeurs?

« Les sirènes ont toutes le 6 pack et un abonnement à Basic-Fit! »

Même Ursula a perdu les rondeurs généreuses et voluptueuses qu’on lui connaissait.

« Et enfin, pourquoi je me pose toutes ces questions au lieu de ressentir de l’attachement envers les personnages? »

©Disney

Autre exemple avec Avalonia, on y voit Searcher Clade partir à l’aventure pour comprendre pourquoi les plantes qui fournissent de l’énergie à son village ne vont plus bien. Il laisse derrière lui sa femme, son fils et son domaine. Sauf que son fils Ethan Clade visiblement homosexuel embarque malgré tout dans le vaisseau de son père. En route, ils retrouveront Jaeger Clade le grand-père.

Si le but était de faire de l’homosexualité quelque chose d’enfin accepté et normal dans notre société, pourquoi ne voit-on pas Diazo l’amoureux d’Ethan partir avec lui dans cette aventure? Pourquoi ne le voit-on qu’au début et à la toute fin? Au final, on se demande ce qu’il vient faire là. Pourquoi le grand-père Jaeger, archétype matcho, accepte-il la situation si facilement? Pour montrer un esprit ouvert? N’est-ce pas le rôle de l’antagoniste de montrer/souligner ce qu’il ne faut pas faire et ce qui peut arriver dans la vraie vie? Jaeger aurait pu revenir dans le camps des protagonistes après ce que l’on appelle « une rédemption de l’antagoniste ». Son évolution aurait été un élément puissant dans l’histoire. Cela aurait créé plus de complexité dans les personnages qui seraient devenu de fait plus intéressant ainsi que l’histoire. Bref, ça manque clairement de profondeur à tous les niveaux et de vilain.

Au travers de ses histoires, devenues controversées, insipides et qui ressemblent de plus en plus à de la propagande, Disney ne fait plus rêver. La marque n’arrive plus a créé le lien émotionnel qu’elle avait autrefois avec son audience et va jusqu’à détruire ses souvenirs d’enfance au travers de tous ses lives actions. Pire encore, la marque insulte malgré elle des communautés.

©Hitek.fr

Des moments de malaises au détriment de l’évasion

À force de vouloir inclure des communautés au forceps, Disney divise plus qu’il ne rassemble. Ce qui est selon Tim Burton ce que le cinéma arrive pourtant à faire le mieux car: « C’est un art qui connecte les gens plus que les autres ».

D’un côté, les Occidentaux ont la sensation que les Afros s’approprient leurs histoires. De l’autre, les afros se sentent insultés car eux aussi ont des histoires bien à eux et dont ils sont fiers. Malheureusement, elles ne sont pas assez mises en avant.

Afin de m’inspirer dans mon travail, j’ai acquis un jeu de tarot. Sur chaque carte est représenté un héros issu des contes et légendes du monde. Sur les 78 cartes, 57 histoires ne sont pas occidentales. La preuve par là que ce n’est pas les sources d’inspirations qui manquent pour être inclusif, respectueux et rassembler les gens.

Ce qu’ils ont, selon moi, très bien fait avec des oeuvres telles que:

Alors, je vous vois venir avec « La princesse et la grenouille ». Même si l’histoire trouve ses origines dans les contes folkloriques européens, ça me gêne moins. En effet, dans cette oeuvre, je trouve que Disney a réussi à s’approprier l’intrigue pour proposer quelque chose d’unique et nouveau. Alors qu’ils aient pris des libertés concernant les origines de la princesse au passage en faisant le choix de mettre en avant la 1ère princesse Afro, c’était très valeureux. Même si on se demande quand-même, pourquoi ne pas s’être inspiré directement d’un conte Africain?

Au final, tout ce que l’on retient des derniers films de la marque « aux grandes oreilles » se sont:

Ce résultat est pourtant aux antipodes de la mission que s’est fixé Disney, à savoir nous offrir de la magie et de l’évasion. Les histoires ne permettent plus au spectateurs de s’immerger complètement dans les univers proposés et de s’échapper de leur quotidien. Bref, l’expérience client positive n’y est plus du tout et l’entreprise voit son capital de marque partir en fumée. Mais, ça ne s’arrête pas là! Le plus comique dans cette histoire, si on peut dire, c’est que leurs choix vont, en définitive, à l’encontre de leurs valeurs fondamentales.

©thedirect.com

Des valeurs plus que bafouées

En mettant en avant des ethnies différentes parmi les soeurs d’Ariel, Disney bafoue ses valeurs familiales. À part faire passer la mère pour une péripatéticienne de bas étage, je ne vois pas ce qu’il y a à retirer de positif comme message. De plus, en redistribuant l’héritage culturel occidental aux Afros, elle ne respecte pas ses valeurs de responsabilité sociale. J’entends par là, qu’elle ne vise pas à améliorer la société. Que du contraire, elle ne fait qu’attiser la haine et la peur des uns envers les autres.

Ses histoires qui ressemblent plus à du lavage de cerveau et de la propagande « woke » perdent de leur enchantement au point de ne plus faire rêver. On dit adieu aux valeurs de magie, d’imagination et de valeurs positives.

La créativité est toujours bel et bien là, néanmoins très mal exploitée. Leur dernière pépite, mettre en avant une actrice d’origine précolombienne pour jouer « Blanche Neige ». Chez moi, lorsqu’on surnomme une personne de couleur « Blanche Neige » c’est rarement gentil. Si ce n’est pas raciste, c’est au minimum dégradant et condescendant. Oui ben… raciste in fine…

« Mais où est passée cette marque supposée nous transmettre des leçons de morales et des messages bienveillant sur des thèmes comme la famille, l’amour et l’amitié? »

©Disney

En bref:

En voulant séduire un plus large public, Disney a, non seulement, oublié sa propre essence de marque, ses valeurs mais aussi de se poser les bonnes questions.

« À savoir, est-ce que nos choix reflètent efficacement les valeurs de la marque? »

Ces dernières années, l’entreprise n’apporte plus d’expériences positives, n’évoque plus d’émotions et de sentiments susceptibles de créer un lien affectif avec elle. Au contraire, elle participe à agacer une audience qui en à ral-bol d’être la cible de la propagande « woke ». Tout cela contribue à faire chuter la marque aux grandes oreilles dans le coeur de son audience, dans les sondages et enfin financièrement.

Espérons que Disney se ressaisissent vite et nous propose à nouveau des moments de magie comme elle seule en connaissait la recette. Il serait dommage de perdre une entreprise qui fête en Octobre prochain son siècle d’existence.

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

En attendant, je compte sur toi pour inspirer l’extraordinaire.

Lady Ace

Les 20 meilleurs slogans au monde

« Parce qu’il le vaut bien. »

Formidable outil de communication capable de capter en un clin d’oeil l’attention de vos prospects, le slogan n’est pas un élément stratégique à prendre à la légère.

« En témoignent les 20 meilleurs slogans au monde que je vais vous présenter dans cet article« .

D’ailleurs, je suis certaine que leur simple évocation, sans citer la marque à laquelle ils font référence, ne vous empêchera pas de la retrouver.

« On parie? »

Retrouve la marque des slogans ci-dessous:

  1. « Just do it »: « Fais-le ».
  2. « Think Different » : « Pensez différemment ».
  3. « Open Happiness » : « Ouvrez le bonheur ».
  4. « I’m Lovin’ It » : « Je l’adore ».
  5. « Impossible is Nothing » : « Rien n’est impossible ».
  6. « Because You’re Worth It » : « Parce que vous le valez bien ».
  7. « Finger Lickin’ Good » : « C’est bon à se lécher les doigts ».
  8. « The Happiest Place on Earth » : « L’endroit le plus heureux sur Terre ».
  9. « Do the right thing » : « Fais ce qui est juste ».
  10. « The Ultimate Driving Machine » : « La machine de conduite ultime ».
  11. « Das Auto » : « La voiture ».
  12. « Melts in Your Mouth, Not in Your Hands » : « Ça fond dans la bouche, pas dans les mains ».
  13. « Belong Anywhere » : « Sentez-vous chez vous n’importe où ».
  14. « Have it your way » : « Mangez-le à votre façon ».
  15. « Never copy, always create » : « Ne jamais copier, toujours créer ».
  16. « Buy it. Sell it. Love it. » : « Achetez-le. Vendez-le. Aimez-le. ».
  17. « Betcha can’t eat just one » : « Tu paries que tu ne peux en manger qu’un seul ».
  18. « Once you pop, you can’t stop » : « Une fois que vous commencez, vous ne pouvez plus vous arrêter ».
  19. « Have a Break, Have a Kit Kat » : « Prenez une pause, prenez un Kit Kat ».
  20. « Red Bull Gives You Wings » : « Red Bull vous donne des ailes ».

Je te dévoile les réponses à la fin de cet article. De cette façon, avant, tu auras l’occasion de comprendre ce qui caractérise les bons slogans ainsi que leur rôle précis.

©Volkswagen

C’est quoi un slogan?

« C’est une phrase mémorable et captivante qui traduit l’idée principale d’une campagne marketing. Campagne qui a pour objectif de promouvoir les produits/services de la marque. »

En général utilisé le temps de la campagne, celui-ci a pour mission de laisser un sentiment positif à votre audience en plus de son message.

Le slogan permet de:

C’est donc un outil de communication essentiel qui contribue à ancrer l’identité et le message de votre marque dans l’esprit de vos prospects en plus d’être un facteur de succès de par la notoriété qu’il renforce.

À ne pas confondre avec la tagline qui accompagne le logo et qui est vouée à durer longtemps. Retrouvez l’article sur le sujet ICI.

S’il est suffisamment puissant et mémorable, le slogan a la possibilité de devenir la tagline officielle.

« Un peu comme un employé qui obtient une promotion pour ses performances exceptionnelles. »

©Nike

4 critères pour un slogan mémorable & durable.

Comprendre ce qu’est un slogan est déjà un bon point de départ. Reste à savoir: « Qu’est-ce qu’un bon slogan »? En effet, quels sont les critères d’évaluation pour savoir si on est dans le fourvoiement le plus total ou si finalement on tient une bonne piste?

1| Concis & clair

Le slogan à la fin de votre message publicitaire, c’est comme une signature en fin de page. Il doit être court, concis et résumer de façon claire votre message principal. De cette façon, vous êtes en mesure de l’ancrer dans l’esprit de votre audience.

À l’avenir, quand celle-ci l’entendra à nouveau, elle se rappellera en une fraction de seconde de qui vous êtes et de votre promesse.

Attention que si vous n’êtes pas suffisamment clair, votre message confus nuira à la bonne compréhension de votre différence.

2| Accrocheur

Des sons qui riment, ce sont avant tout des sons qui se répètent et aboutissent sur des phrases plus concises. Ça apporte également du dynamisme à la phrase et crée une forme de musicalité. Et enfin, ça rend le message plus amusant que ce que l’on a l’habitude de voir et d’entendre. Ce sont toutes ces spécificités qui rendent votre slogan accrocheur et plus facilement mémorable pour votre audience.

3| Emotionnel

Nous avons déjà abordé le sujet du pouvoir des émotions sur nos décisions d’achat. Leur faculté est identique lorsqu’il s’agit des slogans. Ceux capables d’en susciter auprès de leur public ont très souvent plus d’impact que les autres. De fait, ils créent une connexion émotionnelle avec l’audience qui l’incite à s’identifier à la marque.

4| Intelligent

Ni vous, ni moi, n’apprécions un film ou une histoire trop prévisible. C’est aussi ennuyeux que d’écouter sa vieille tante nous raconter ses derniers déboires avec son tricot. Ça manque de profondeur et de piment.

Par contre, balancer à votre audience une phrase bien punchy et bourrée de sens divers, c’est stylé et ça fait cogiter. On passe de la platitude aux montagnes russes. On y pense, on cogite, on découvre des sens cachés.

« Bref, ça nous stimule et ça renforce l’expérience positive avec votre marque. »

Pendant ce temps-là, elle se dégage un petit coin au chaud dans l’esprit de votre audience. Ce qui a pour effet de favoriser le rappel de celle-ci.

©Apple

La solution des 20 slogans mémorable.

  1. Nike
  2. Apple
  3. Coca-Cola
  4. McDonald’s
  5. Adidas
  6. L’Oréal
  7. KFC
  8. Disneyland
  9. Google
  10. BMW
  11. Volkswagen
  12. M&M’s
  13. Airbnb
  14. Burger King
  15. Cartier
  16. Ebay
  17. Lay’s
  18. Pringles
  19. Kit Kat
  20. Red Bull
©M&M’s

En bref:

Le slogan n’est pas une phrase futile et simple à élaborer, vous l’aurez remarqué. Aidez-vous des caractéristiques et des exemples évoqués plus haut pour réussir cette mission. Et surtout, pensez à prendre du recul, ça aide à réfléchir et dégager des idées auxquelles vous n’auriez pas pensé à chaud.

Que vous ayez participé ou non à mon petit jeu en intro d’article, sentez-vous libre de me retrouver sur ma chaîne Youtube Lady Ace Branding. Cela étant dit, si vous avez fait le test, laissez-moi un commentaire avec vos résultats sous la vidéo ICI. Je suis curieuse de savoir votre degré de BADASSITUDE au niveau de la reconnaissance de marque.

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Lady Ace

Pourquoi l’expérience client est-elle capitale?

« Vous êtes seul(e)? Recalé »

« Mais, qu’est-ce que c’est que cette petite chose étrange à vos côtés? Doux Jésus, un enfant. Recalés! »

À Barcelone, de plus en plus de restaurants interdisent aux clients de manger ou de boire seuls. Et ce parfois, malgré des places libres en terrasse. Les enfants, moins gros consommateurs, ne seraient pas épargnés non plus par certains établissements.

« Quel est l’intérêt derrière de telles pratiques discriminantes me direz-vous? »

Tout simplement favoriser les clients rentables afin de renflouer des caisses mises à mal par 3 années et demie de covid-19.

« Mais peut-on, aujourd’hui plus que jamais, faire l’impasse sur l’expérience client en les refusant? Qui plus est, quand on sait que le voyage en solo a la cote? Est-ce que cette stratégie qui vise à favoriser les groupes d’adultes est réellement rentable? »

C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article.

©Clem Onojeghuo

L’expérience client, qu’est-ce que c’est?

L’expérience client c’est l’ensemble des interactions partagées avec une marque, un produit, un service ainsi que les émotions générées. Il est donc logique de dire que tous vos points de contact (site web, brochure, service après-vente) participent à améliorer ou non cette expérience.

Quand on y réfléchit 2 secondes, on réalise que l’expérience client ne débute pas au moment de l’achat d’un produit mais déjà bien avant.

Voir quelqu’un pour la 1ère fois, qu’on lui parle ou non, c’est une interaction. En effet, sur base du physique on peut déjà se faire un avis et ressentir des émotions, positives ou négatives. Ça peut-être par la bouche de quelqu’un qui vous recommande, par la vision de votre logo, via une annonce à la radio, etc.

« C’est pourquoi, l’expérience client commence à partir de la 1 ère interaction avec votre marque. »

©QUI NGUYEN

L’expérience client en temps de crise

Une habituée s’est vu refuser l’accès aux bars de son quartier à l’instar d’un autre habitant du coin qui, lui, s’est vu refuser 3 fois une table alors qu’il souhaitait diner seul en terrasse avec son livre.

« Vous imaginez le message que cela renvoie? Personne en solo (célibataire ou non), famille avec des enfants, touristes ou non, vous n’êtes pas les bienvenus! C’est terrible. »

Bref, de quoi vous passer l’envie de partir en vacances là-bas. Et en tant que local, de retourner dans ces établissements même hors saison.

Et ce à quoi ces restaurateurs n’ont pas pensé, c’est que dans le lot des personnes refusées:

Lors d’un voyage à Malte, mon conjoint de l’époque souhaitait vivement diner au restaurant Coréen non loin de l’hôtel. Il faut dire que par chez nous, il y en a très peu. Bien que celui-ci terminait son service, ils nous ont fait la faveur de nous accueillir. C’était tellement gentil, en plus d’être divin, que nous y sommes retournés le lendemain.

Refuser un client, ce n’est pas juste lui refuser l’accès à une expérience client positive. C’est carrément lui en faire vivre une très mauvaise et vous offrir, par là même, la réputation qui va avec. Ce qui fait écho, ici, à ce que je disais tout à l’heure. L’expérience client commence bien avant la transaction commerciale.

Pour ma part, inutile de voir ces établissements et de goûter à leurs plats pour savoir que je ne partage pas du tout leur vision des choses et leur façon de faire du business. À savoir qu’ils considèrent et traitent les clients comme de vulgaires vaches à lait.

« Les temps sont durs pour beaucoup d’entre nous et faire preuve de compassion démontre une grande noblesse. »

C’est d’ailleurs en ces temps de difficultés que réussir à maintenir une expérience client positive peut faire toute la différence et consolider la confiance que vos clients vous portent.

« Et s’il fallait encore le souligner, ça signifie que votre entreprise ne s’en portera que mieux. »

©Luisa Brimble

Comment améliorer l’expérience client?

En temps normal, ces points sont déjà, selon moi, essentiels. Si vous avez pris ces bonnes habitudes, vous n’avez rien à craindre et peu de chose à mettre en place pour vous améliorer. Dans le cas contraire, crise ou non, je vous conseille d’y faire attention.

1| Communiquer de manière transparente

Une communication claire et transparente, spécialement quand il y a un souci, montre que l’on peut compter sur vous et avoir confiance.

« Vous avez une décision difficile à prendre, expliquez-leur. »

Avec la hausse des coûts de l’énergie, ma coiffeuse a dû revoir son business model. Comme beaucoup d’entrepreneur d’ailleurs. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est qu’elle a su faire preuve de créativité et de transparence. Habituellement, elle fonctionne avec une carte de fidélité ou chaque service vous donne droit à un cachet. Une fois la carte remplie, vous obtenez une réduction. Pour éviter d’augmenter ses tarifs, elle a préféré, temporairement, annuler cet avantage. Ce qu’elle a expliqué de manière transparente à ses clientes. Même s’il s’agit d’un inconvénient en tant que client, directement, vous ne ressentez pas du tout la différence.

De cette façon, elle garde la même qualité de service et renforce la confiance de ses clientes en leur témoignant de la compassion.

2| Rester à l’écoute du marché

La grande tendance du moment est au voyage en solo. Ce qui fait, d’ailleurs, écho à tout ce que l’on peut voir sur le développement personnel actuel. La question que je me pose du coup c’est: « Où vont se restaurer tous ces solos-touristes à Barcelone si ils ne sont plus les bienvenus? »

Ces personnes représenteraient tout de même 1/3 du marché. S’ils n’ont pas une bonne expérience client avec vous, il y a peu de chances qu’ils reviennent plus tard. Et à ce moment-là, ils auraient peut-être été accompagnés de leur conjoint ou d’amis.

« On dirait bien que quelqu’un vient de cracher dans la soupe… »

Donc, même si ce n’est pas la majorité du tourisme, je vous rappelle que ces clients ont une influence sur votre capital de marque. C’est-à-dire sur la valeur de leur volonté à venir chez vous plutôt que chez vos concurrents.

Avant de vous tirer une balle dans le pied, analyser les tendances du marché et apprenez à surfer sur la vague des opportunités qui se présentent à vous.

3| Apporter des solutions créatives

Cela dit, je comprends l’idée (même si je ne la partage pas) des restaurateurs et surtout leur besoin de payer les factures à la fin du mois. Ne vous y méprenez pas, j’ai de la compassion pour ces gens qui font un métier assez exigeant.

Cependant, je pense que le choix de ces restaurateurs espagnols est loin d’être le meilleur et qu’il y a d’autres choses à mettre en place. Et, c’est là qu’intervient votre créativité.

Voici quelques idées:

Toutes ces idées non exhaustives ne conviennent pas à tous les restaurants. Néanmoins, c’est la preuve qu’il existe des solutions pour améliorer l’expérience client, augmenter les chances que les clients reviennent et vous recommande. Ce qui aura un impact positif sur votre rentabilité à long terme.

©Stanford Smith

En bref:

Alors, est-ce que l’on peut faire l’impasse sur l’expérience client en les refusant? Oui mais ça va vous coûter cher au final. Comme nous l’avons vu, le statut de ces personnes, qui ont une influence sur les autres, ne se résume pas à « célibataire » ou « parent ». Ce sont aussi des « amis », des « conjoints », des « indépendants », etc qui pourraient revenir et être plus rentable à ce moment là.

À l’heure où l’on parle beaucoup d’inclusivité, ne devenez pas stigmatisant et discriminant.

Rappelez-vous que grâce à une expérience client unique et exceptionnelle, vous pouvez vous démarquer de la concurrence, fidéliser les clients existants et en attirer de nouveaux via le bouche-à-oreille. Sur le long terme ça paye.

Et enfin, demandez-vous de quelle façon vous souhaitez faire du business et comment vous souhaitez être perçu?

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Lady Ace

Le nom et le logo de Twitter change

« Yeuuuuurk… Mais c’est quoi ce truc? »

La dernière surprise qu‘Elon Musk nous a réservée m’a fait, au premier abord, le même effet que les petits cadeaux rapportés par mon chat.

« Concernant le poupousse, je vous ferai grâce des détails. Pour ce qui est de la marque Twitter, le nom et le logo de l’entreprise changent. »

Cependant, comme diraient mes profs d’art: « L’art c’est subjectif ». J’ajouterais la réplique bien connue que: « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ». La preuve avec la marque à l’oiseau bleu. Ce choix va à l’encontre de tout ce qu’un bon stratégiste de marque pourrait vous conseiller.

Alors, finalement, ce changement de nom et de logo pour Twitter est-ce réellement une abomination et une erreur de la part d’Elon Musk ou est-ce tout simplement du vrai génie?


©ilgmyzin

Un nouveau positionnement qui sonne le glas de Twitter

Il s’est passé pas mal de choses depuis qu’Elon Musk a racheté la marque, il y a de cela environ 1 an.

Néanmoins, malgré des choix chaotiques, il semblerait que le milliardaire américain, dont le patrimoine s’élève à la maudite somme de 192 milliards de dollars (oui oui, rien que ça), ait des projets assez ambitieux pour la marque.

En effet, celui-ci souhaiterait élever Twitter au niveau de l’application chinoise WeChat (Weixin).

Celle-ci permettrait aux utilisateurs de:

Tout ça sans quitter l’application.

Les services de la marque à l’oiseau bleu évoluent, ses fondements dont son positionnement également. Même si ça peut en rendre certains tristes et nostalgiques, le choix de changer de nom et de logo s’inscrit donc dans une stratégie tout à fait pertinente.

« Mais qu’en est-il de la mise en application et de la représentation de ces changements de façon tangible? »

©X.com

Une identité à peine dévoilée et déjà contestée

Lorsque j’ai découvert le logo, proposé par Sawyer Merritt, pour la nouvelle identité qui est en train de remplacer Twitter, 2 points m’ont choqué dans l’immédiat. Non seulement, j’ai trouvé ça très faible au niveau de la prestance dégagée mais j’ai également eu un sentiment de déjà-vu.

L’identité visuelle

Tout d’abord, parlons allure. Le « X » semble provenir de la police d’écriture Special Alphabets 4, légèrement revisitée, de chez Monotype. Le créateur explique s’être inspiré d’une police trouvée en ligne pour créer le logo de sa chaîne de podcast X Pod et pour lequel il a épaissi les traits. Celle-ci étant arrêtée, c’est comme ça qu’il a pu satisfaire en 24 heures, montre en main, la demande d’Elon Musk qui cherchait une identité pour sa nouvelle marque X.com.

Source: @kurtruslfanclub

Le souci c’est que le logo n’a pas été initialement créé pour la refonte du logo de Twitter. De fait, le message véhiculé par cette identité visuelle a peu de chances d’être conforme à celui que souhaite faire passer X.com. Si tant est qu’il y en ai un. En effet, à la vitesse à laquelle notre milliardaire fait évoluer ce projet, je ne suis pas certaine que les étapes stratégiques pour développer une marque efficacement aient été définie et respectée.

Le point positif que l’on peut extraire à ce niveau, c’est la simplicité du logo. Effectivement, le temps a démontré que ceux qui fonctionnaient le mieux étaient finalement les plus simples.

Source: www.lesoir.be

La similitude

Cette nouvelle identité me fait beaucoup penser au « X » du logo de la banque belge Dexia, aujourd’hui appelée Belfius.

Une stratégie de branding au préalable aurait permis de vérifier que le futur logo:

La preuve que créer une marque ne se fait clairement pas en 24 heures. Même si l’idée de rebranding se justifie par un changement de positionnement et l’envie de créer une rupture avec la marque Twitter. En effet, sa réputation a été fortement malmenée ces derniers temps.

Certains experts et analystes s’accordent à penser que Mr Musk à fait partir en fumée 44 milliards de dollars en quelques heures.

« Mais au fond, qu’est-ce que 44 milliards quand on en possède 192? Et, finalement, quand est-il vraiment? »

©Andrew George

Finalement: Abomination ou coup de génie?

Certains pensent que pour liquider aussi vite tout ce qui a trait à Twitter, c’est qu’Elon Musk en a marre.

« Mais marre de quoi exactement? »

Pour rappel, peu importe l’entreprise, celle-ci est composée d’actifs et de passifs qui forment ce qu’on appelle le capital de marque. Il s’agit de la valeur de la volonté d’une audience à acheter vos produits/services au détriment de la concurrence.

Et, visiblement, les habitués actuels de la marque à l’oiseau bleu, utilisateurs ou annonceurs, n’ont pas vraiment apprécié les changements depuis l’arrivée du milliardaire. Et ce, au point de leur déplaire et de les effrayer ce qui a fait chuter la valeur initiale de l’entreprise de 32%.

Cela étant dit, de ce que je perçois de la personnalité d’Elon Musk, je ne pense pas qu’il soit du style à tout balayer d’un revers de la main face à ce genre de difficultés.

« Selon moi, toujours, il a dû connaître bien pire. »

Et pendant que le monde se torture l’esprit concernant ses choix, à l’image de Jerry Thompson dans Citizen Kane, il peaufine surement le show.

Pour rappel, il s’agit d’un homme ULTRA RICHE habitué à lancer des startups et qui n’a plus grand-chose à perdre. Son seul plaisir, maintenant qu’il a tout, c’est de se lancer des défis toujours plus audacieux. Alors oui, pourquoi ne pas transformer un réseau social mondialement connu en une application ultra-complète capable de monopoliser à lui seul le marché et symbole d’anonymat par-dessus tout?

« Vous imaginez la claque pour les autres grosses entreprises comme Messenger, Instagram, Facebook, Threads? Être surpassé par une marque qui n’est à la base personne et où eux sont pour le moment leader? Ça serait un sacré retournement de situation. »

©Ravi Sharma

En conclusion:

Il faut s’y résoudre, Twitter est mort! Longue vie à X.com.

On peut spéculer longtemps sur les décisions du célèbre milliardaire. Pendant ce temps-là, nous participons à son grand projet: « Faire connaître sa nouvelle marque ». Pour le reste, seul le temps nous dira si son choix était un coup de maître ou un coup de folie. N’en déplaise à tous les grands stratèges qui ont donné leur opinion sur le sujet.

Ce qui est certain, c’est qu’Elon Musk n’a pas fini de nous surprendre.

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Lady Ace

À quoi ça sert de créer une marque?

J’adore le kombucha.

C’est une boisson fermentée à partir de thé noir et de sucre de canne, très peu calorique qui en fait une superbe alternative au soda.

Comme tous les autres produits, plusieurs marques en proposent. Et, c’est vrai que je pourrais me résoudre à choisir l’une d’elles au hasard, m’y tenir sans trop me poser de questions et sans développer trop d’attentes.

« Ce n’est qu’un produit après tout. Non? »

Sauf que je suis un être humain normalement constitué qui a des besoins.

« En effet, je ne nie pas un petit côté excentrique. »

Comme vous, j’achète des produits de façon émotionnelle selon mes besoins psychologiques, ma vision de la vie, l’influence de la société sur moi et les stimuli émotionnels agréables ressentis.

C’est pourquoi, dans cet article, je vais vous expliquer à quoi ça sert de créer une marque.

©Blighty Booch

Une marque, qu’est-ce que c’est?

Même si tout a commencer avec les Égyptiens qui marquaient leur bétail d’un signe distinctif au fer rouge pour reconnaître leurs animaux en cas de vol, une marque ce n’est plus juste un logo.

« Le marché et ses pratiques ont évolué. »

Aujourd’hui, une marque c’est un écosystème complet composé d’éléments tangibles et intangibles comme:

Tous ces éléments sont ESSENTIELS au bon développement de la marque et influencent FORTEMENTS la façon dont l’entreprise va être perçue.

©Yugen – Jeroen Willems

Quels sont les avantages à faire tout ça?

1| Se différencier et répondre à un besoin spécifique

Impossible de se distinguer de la masse si on ressemble à tout le monde sur le plan physique et psychologique. Les marques actuelles sont comme des êtres vivants, elles ont besoin de se distinguer sur ces deux points pour attirer des personnes qui fonctionnent de la même façon.

« C’est à ce moment-ci qu’intervient la stratégie de branding. »

Elle tient compte des spécificités de l’entreprise, du marché et de l’audience-cible pour développer une personnalité de marque qui en plus de résonner avec cette audience répond à un besoin psychologique.

Reprenons l’exemple des kombuchas, et basons-nous sur 3 marques différentes:

Captain Kombucha est plutôt une marque qui répond à un besoin de plaisir. Du logo aux couleurs en passant par la typo, tout respire l’amusement, un côté cool et fun.

« On prend soin de soi tout en se faisant plaisir. »

De son côté, la marque Yugen avec sa personnalité plus sérieuse et artisanale répond à un besoin d’estime de soi. D’un côté, leur brasserie souhaite avoir un impact positif et durable sur le monde. De l’autre, ils collaborent avec des artistes locaux pour capturer l’essence de leur produit et mettre en avant la beauté du monde.

« On prend soin de soi tout en respectant la nature. »

Purasana avec sa personnalité très épurée et fraîche répond à un besoin de sécurité. En effet, leur mission est de créer des produits naturels et biologiques à partir de matières premières de haute qualité, sûres et efficaces.

« On prend soin de soi en toute sécurité. »

3 marques différentes, 3 besoins différents, 3 personnalités différentes.

©Yugen

2| Créer une connexion émotionnelle

Une fois que vous avez attiré votre audience grâce à votre personnalité, celle-ci va faire l’expérience de votre marque. Si celle-ci est satisfaisante, elle va développer des connexions émotionnelles et un attachement affectif envers votre entreprise.

Ma coiffeuse utilise un après-shampoing qui sent ultra-bon. En plus d’avoir les cheveux super doux et brillant, cette odeur me poursuit toute la journée. J’adore ça, quel plaisir. Le must, c’est un produit vegan et responsable.

« Cependant, j’ai fait la grave erreur de ne pas acheter le produit tant que j’étais chez elle et celui-ci est exclusivement vendu en salon. »

Résultat, j’ai dû me résoudre à acheter un autre produit, avec frustration, bien qu’il réponde aux mêmes critères.

Dans cette situation, le premier produit répondait à un de mes besoins émotionnelles et en plus, j’en avais déjà fait l’expérience. Ce qui, face au second produit, aussi bon soit-il, ne faisait pas du tout le poids.

Il est donc important que votre produit, votre marque offre des expériences positives dans la vie de votre audience.

©Nigelvdhorst.com

3| Développer sa notoriété

Si votre audience est satisfaite de vos produits et qu’elle développe une confiance en vous, il y a de fortes chances qu’elle vous recommande. Ce qui aura par conséquent un impact positif sur le développement de votre clientèle et celui de votre marque. L’intérêt porté à celle-ci peut créer un buzz et augmenter votre visibilité sur les réseaux sociaux ou encore d’autres canaux de communication.

Sur son blog www.nigelvdhorst.com, qui est très intéressant, le Néerlandais Nigel van der Horst nous partage des recettes qui nécessitent l’utilisation de la marque Captain Kombucha. En effet, à le lire, celui-ci semble conquis par son goût naturel accessible au grand public. Contrairement à d’autres Kombuchas qui ont un goût plus spécifique. Par exemple, la marque Yugen mélange des saveurs comme Fraise/Basilic, Ananas/Chili ou encore Mangue/Curcuma. Je le rejoins sur le fait que lorsque l’on est novice ce sont des saveurs qui peuvent surprendre, même si personnellement j’adore.

« Ps: Mon préféré c’est l’édition limitée Fruits de la passion/Sureau. »

Une initiative qui augmentent la visibilité et la notoriété d’une marque de façon plus ou moins radicale selon la popularité de « l’influenceur. »

©Mun

4| Créer de l’engagement

Une relation client au final c’est comme une relation de famille. Si votre mamy ne vous a pas confectionné de petits gâteaux ou passé du temps à jouer aux petits chevaux avec vous en criant « 6 » la larme à l’oeil et le sourire éclatant, il y a peu de chances que vous en gardiez de bons souvenirs et que vous retourniez la voir.

Raison pour laquelle, il est intéressant, pour votre marque, via ses différents points de contact de créer ce que l’on appelle de l’engagement. C’est le fait d’impliquer votre audience dans la vie de celle-ci au travers de:

De cette façon, votre audience se sent connectée et impliquée à elle. Ils font, en quelque sorte, partie de votre aventure.

©Yugen

Tout ce travail pour vous différencier, créer une connexion émotionnelle, développer votre notoriété et de l’engagement vous a permis de créer une marque plus réputée et prestigieuse.

Vous avez dépassé le stade de marchandise pour laquelle on cherche à payer le moins cher possible sans aucune considération.

Une communauté de personnes qui partagent les mêmes valeurs, la même vision, certains traits de personnalité s’intéressent à VOUS. Vous existez dans LEUR ESPRIT parce que vous avez répondu à leurs attentes et leurs besoins émotionnelles en étant fiable. Et pour ça, ils sont prêts à mettre le prix sans discuter, car ils ont perçu votre valeur ajoutée. Ce qui vous assure une place de choix et durable sur un marché sans pitié.

Alors, êtes-vous prêt vous aussi à vous lancer dans l’incroyable aventure de créer une marque?

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

En attendant, je compte sur vous pour inspirer l’extraordinaire.

Lady Ace

Comment rendre sa marque indestructible?

Tout le monde le connaît et pourtant… son service a dû s’arrêter par 2 fois en raison de la guerre. Aujourd’hui, il n’existe plus.

Imaginé par un entrepreneur belge Georges Nagelmackers, il est mis en circulation pour la première fois le 4 octobre 1883. Son objectif, relier Paris à Istanbul (anciennement Constantinople).

La simple évocation de son nom captive, à tous les coups, l’imagination.

« D’ailleurs, si vous avez deviné de quoi je parle, celle-ci a déjà commencé à vous transporter vers des aventures romantiques, luxueuses et exotiques. »

Comment l’Orient-Express a-t-il réussi à construire sa légende de marque indestructible?

©Michal Matlon

Offrir une expérience unique et exclusive

Georges Nagelmackers voyage aux États-Unis durant sa jeunesse. C’est là, qu’il rencontre l’inventeur et industriel George Pullman qui a repensé le voyage ferroviaire. Au lieu de passer 1 mois à traverser l’Amérique dans une diligence, on ne peut moins confortable, il envisage le voyage en train en 1 semaine dans un confort encore incomparable jusque là.

Nagelmackers s’en inspire pour relever un pari encore plus extraordinaire.

En effet, à une époque où:

Créer un train capable de relier Paris à Istanbul est une idée audacieuse et complètement révolutionnaire. Il lui a fallu persuader chaque chef d’État de laisser l’Orient-Express traverser leur terre.

Ajoutez à cela que l’Orient-Express comptait uniquement 5 voitures et toutes de grands luxes avec une capacité de 40 voyageurs. Vous vous retrouvez avec une offre unique et totalement exclusive.

On peut le comparer au Titanic qui était, lui aussi, une merveille d’ingénierie et un symbole technologique pour son époque. Et tout comme l’Orient-Express, il était doté d’un luxe sans pareil. Encore une marque indestructible néanmoins submersible dans ce cas ci.

Mais cela ne suffit pas pour créer une marque légendaire.

©Ester Marie Doysabas

Ajouter une pincée de rêve et de magie

Lorsque l’on parle de l’Orient Express, on pense tout de suite à la célèbre écrivaine britannique de romans policiers: Agatha Christie. Sauf que, celle-ci n’est montée à bord du train pour la 1ère fois qu’en 1928. Et, qu’il faudra attendre l’année 1934 pour voir sortir son livre « Le crime de l’Orient-Express ».

Pensez bien que Nagelmackers et sa « Compagnie des wagons-lits » n’ont pas attendu 61 longues années pour bâtir la légende indestructible de ce train.

Pour sa 1ère sortie en 1883, ce sont des hommes politiques, des diplomates, des dirigeants de compagnies ferroviaires, des écrivains et des journalistes qui ont été invités. L’objectif, leur laisser raconter leur histoire, leur intrigue du voyage, à bord de l’Orient-Express. Quand je parle d’intrigue du voyage, je fais également référence à celle qui consiste pour un héros de partir à l’aventure lors d’un récit. Tout comme les passagers l’Orient-Express, il découvre des paysages inconnus et enchanteurs. Jusqu’à ce qu’il soit confronté à quelques difficultés avant de pouvoir rentrer chez lui transformé.

Enfermés tous ensemble pendant 3 jours, les voyageurs vivent une expérience immersive pour aller à la rencontre de contrées jusque-là encore mystiques.

Pendant leur attente vers l’inconnu, ceux-ci sont, non seulement, choyés par un service haut de gamme mais ils prennent aussi plaisir à faire connaissance entre eux. On peut ajouter au charme du voyage le bruit spécifique des roues sur le rail, l’odeur de charbon et la découverte de paysages en constantes évolutions. Arrivé sur place, l’aventure continue.

Ils auront donc à leur retour beaucoup de choses à raconter.

« Dès lors, le storytelling se construit au travers de l’expérience client et non pas via la marque. »

Néanmoins, cela ne suffit toujours pas rendre une marque indestructible.

©Rhamely

Mélanger avec une part de mystère

On relie constamment l’histoire de l’Orient-Express à celle du meurtre fictif raconté par Agatha Christie et le RMS Titanic à celle du film de James Cameron. Deux moyens de transport, deux faits tragiques. Même si l’un est fictif et l’autre réaliste, cela suffit à titiller la curiosité de notre cerveau reptilien.

« Qu’est-ce qui nous passionne tant dans ces histoires sombres? »

Rien de lugubre, rassurez-vous.

D’une part, ça nous permet de sortir de notre quotidien pas toujours palpitant et ça nous stimule intellectuellement. Lorsque nous lisons ou regardons ces histoires, nous les vivons. Comme les héros, nous ressentons du suspense, de la tension ce qui fait monter l’adrénaline. Le fait de ressentir toutes ces sensations et émotions rend le sujet palpitant et captivant.

De l’autre, dans ces deux cas précis, la réalité tangible se mélange à la fiction, ce qui fait que l’on se sent beaucoup plus concerné que pour une histoire fictive. On a l’opportunité d’enquêter sur les faits et de découvrir la vérité. Ce qui peut expliquer la passion de Paul-Henri Nargeolet, plongeur et explorateur, pour le RMS Titanic. Ses multiples plongées lui ont permis de découvrir de nombreuses vérités à propos des passagers et de leur histoire.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, tant de gens se passionnent encore pour l’Orient-Express ainsi que pour le Titanic.

« Et puis, si on n’a pas résolu tout le mystère, on sera fier d’étaler sa science au prochain repas de famille histoire d’avoir l’air malin. »

©Pylyp Sukhenko

Maîtriser l’art de se réinventer

Le Venice Simplon-Orient-Express qui rend hommage à son prédécesseur, bien qu’il ne suive pas le même trajet, à su s’adapter aux besoins de son audience actuelle.

En effet, les cabines ont été modernisées avec l’ajout, entre autres:

Tout en gardant le style et l’élégance de ce train de légende.

La réinvention ne s’arrête toutefois pas là. Le Venice Simplon-Orient-Express propose également des voyages thématiques, des itinéraires diversifiés, en plus d’une expérience sur-mesure adaptée aux besoins spécifiques de chacun. Et enfin, pour couronner le tout, celui-ci collabore avec des partenaires de renom. C’est pourquoi, vous retrouverez à bord, notamment, des chefs étoilés et des sommeliers.

L’orient Express n’est plus, pour le moment. Cependant, l’attrait pour ce qu’il a à offrir suscitent toujours beaucoup d’intérêt, n’en témoigne le succès de ses héritiers.

©Imad Alassiry

En bref

Il ne suffit pas d’offrir une expérience unique, exclusive et de vendre du rêve pour construire une marque indestructible. Il faut aussi créer un Storytelling puissant en y ajoutant une part d’ombre et de mystère. Et enfin, pensez à vous réinventer pour faire perdurer l’histoire.

De cette façon, « l’histoire deviendra une légende. La légende deviendra un mythe » pour citer Galadriel.

Votre marque sera devenue indestructible.

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Lady Ace

Est-ce que le logo est si important?

Quand on y regarde de plus près, le logo, ce n’est qu’une illustration.

« Alors, pourquoi est-ce que le logo est si important pour une marque? Pourquoi passe-t-on des heures à se prendre la tête sur sa création? Et enfin, pourquoi investir autant dans cette si petite chose? »

Ces questions, je suis certaine que vous vous les êtes déjà posées. D’ailleurs, au vu du logo de beaucoup d’entrepreneurs, ceux-ci n’ont pas mesuré toute son importance. À tel point que son potentiel n’est pas exploité correctement.

©Freepik

Le logo est un raccourci

Si je vous dis « Swastika », il est probable que ce mot, en sanskrit, ne vous dit pas forcément grand-chose. Et si je vous dis « croix gammée »? Celle-ci vient juste d’apparaître dans votre esprit, accompagnée d’un monsieur, assez énervé, avec une moustache bien spécifique. Hitler. Inutile d’évoquer en détail les atrocités qu’il a pu commettre. Votre cerveau a déjà associé le symbole à son message, son idéologie et fait défiler, sous vos yeux, tout ce que vous avez vu/entendu sur le sujet.

« D’ailleurs, vous savez déjà, en une fraction de seconde, si vous adhérez à cette idéologie ou non. Dans ce cas-ci, j’espère que non. »

Comme je viens de vous l’illustrer, le logo est un raccourci PUISSANT vers le message de votre marque. D’où l’importance de bien le penser afin qu’il crée une association mentale et émotionnelle avec celle-ci.

C’est pour ça que lorsqu’on crée sa marque et qu’on développe son entreprise, il est primordial de commencer par une stratégie de branding et non pas par le logo.

La stratégie a pour objectif de faire la clarté sur votre marque et de définir:

Lorsque l’on crée un logo, tous ces éléments sont à prendre en compte afin qu’il véhicule le bon message.

©Mini / Mosaert

Il différencie votre marque de la concurrence

Si toutes les marques utilisaient les mêmes fontes, les mêmes codes couleurs et surtout, le même logo, il serait impossible de les distinguer. Et c’est tout à fait logique.

Et si celles-ci ne développaient pas leur identité, notamment à travers leur logo, elles n’existeraient pas dans votre esprit.

Le fait de créer un logo spécifique à la personnalité de votre marque vous permet donc, non seulement, de vivre dans l’esprit de votre audience mais aussi de vous différencier de vos concurrents en vous démarquant.

Le logo de la marque de vêtements belges « Mosaert » est représenté par son nom stylisé dans une typographie personnalisée. Cet effet rappelle celui de la mosaïque présent dans le symbole qui surplombe le nom. Il s’agit d’un nuage en forme de « M » composé de 3 couleurs pastel.

Ce que le logo souhaite véhiculer comme message, c’est le côté simple de la marque qui transparaît dans la forme de son symbole. Mais c’est aussi son côté excentrique et créatif, sa diversité, son unicité qui s’exprime au travers de ses couleurs.

À partir du moment où vous savez exactement qui est votre marque, il est plus facile de créer un logo EFFICACE qui se démarque.

La marque « Mosaert » a réussi à se démarquer de ses concurrents directs en mettant en avant sa personnalité, sa spécificité dans son logo.

Dans le domaine des marques de mode, même Desigual qui est une marque pourtant colorée n’a pas de logo et de symbole coloré. En effet, la plupart de ceux-ci n’ont pas de symbole en plus de leur nom et son souvent en noir, blanc ou or.

©Jeux Olympiques Paris 2024

Il apporte de la crédibilité à la marque

Un logo a été sélectionné parmi plusieurs pour représenter les Jeux Olympiques à l’occasion de l’édition de 2024 à Paris.

« Le problème ici c’est qu’il n’est pas crédible du tout ».

La volonté des créateurs était pourtant honorable en souhaitant représenter:

« Mais alors, pourquoi n’est-ce pas crédible? »

Parce que en bout de course le logo fait penser à:

Si vous souhaitez être crédible, c’est-à-dire que l’on vous prenne au sérieux, il est important de renvoyer les bons signaux, le bon message.

Dans le cas du logo des Jeux Olympiques, tout n’est pas à jeter. La typographie est intéressante et le tout a été étudié pour être plus écologique. Reste que concernant le symbole, selon moi, des décisions auraient dû être prises et celui-ci aurait dû être complètement revu.

©McDonald

Le logo rend mémorable

Peu importe où nous nous trouvons dans le monde, notre âge, nos origines culturelles, nous reconnaissons tous le logo de McDonald’s et connaissons tous sa signification.

Ces deux arches font partie de l’identité de la marque depuis 1960 et ne l’ont plus jamais quittée. Avec l’expansion de McDonald’s, ce symbole est entré dans la culture générale. Il fait, dorénavant, partie de l’un de nos repères les mieux ancrés avec la « croix gammées », malheureusement, que j’évoque plus haut.

« Mais pourquoi rend- t-il cette marque mémorable? »

D’une part car son design simple et épuré facilite la mémorisation et reste donc mieux ancré dans l’esprit de l’audience. Et de l’autre, car il a été longtemps exposé au public. Comme expliqué plus haut, il est présent dans nos vies depuis 63 longues années.

« La plupart d’entre nous n’ont pas connu le monde sans McDonald’s.« 

©Innocent

Il est la racine de la cohérence dans votre identité de marque

Une fois la stratégie de branding réalisée, l’étape suivante est la création du logo. Avec celui-ci s’accompagnera ce que l’on appelle une charte graphique. Ce guide reprend tous les codes et les règles inhérentes à l’identité qui a été développée. Elle a pour objectif de guider vos choix futurs au niveau des visuelles, et des mises en pages de vos supports de communication afin que votre marque reste cohérente.

Si vous souhaitez attirer l’attention, être reconnu et marquer les esprits, c’est très important. Et c’est pourquoi le logo joue un rôle indéniable dans la cohérence de la communication d’une marque.

Pour accompagner son identité, la marque « Innocent » joue sur des graphismes colorés et un peu enfantins. Ces visuels sont cohérents avec l’identité, le logo de base, ce qui rend l’ensemble très harmonieux. C’est aussi ce qui fait que souvent, sans même voir leur logo, on est capable de les reconnaître.

En bref

Votre logo est un outil puissant pour votre marque. Il va l’aider à se différencier de vos concurrents et à marquer l’esprit de votre audience tout en renforçant votre crédibilité.

Devenez la référence de votre secteur en développant votre stratégie et en la traduisant au travers de vos supports de communications.

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Lady Ace

Les 5 erreurs à éviter en Branding

« J’ai tout ce qu’il me faut pour lancer mon activité. Mon meilleur pote est graphiste et il m’a fait un super logo. Là, on termine le site sur Wix et c’est parti. »

Combien de fois n’ai-je pas entendu cette rengaine désespérante. Le souci n’est pas l’utilisation de ces méthodes plus abordables. En effet, je comprends qu’au départ, on a souvent peu de moyens pour investir.

« Ce que je constate derrière ces propos, c’est que ces personnes n’ont aucune conscience d’être totalement dépourvues de stratégie. »

Et sans ça, elles ne risquent pas de remporter la partie dans laquelle elles se sont engagées.

« Pensez-vous vraiment que les plus grands chefs d’états ont fait campagne sans une stratégie efficace? Ou que les militaires partent en mission sans avoir un plan d’attaque?« 

Il s’agit là d’une GRAVE ERREUR qui va inévitablement provoquer d’AUTRES ERREURS.

Dans cet article, je vous propose de voir quels sont les 5 erreurs majeures à éviter lorsque l’on souhaite développer une marque à succès.

1| Ne pas avoir une vision claire, une des plus grosses erreurs

Comment définir la direction à prendre si on ne sait pas où l’on veut aller?

À défaut, vous allez emprunter tout un tas de directions qui vous emmènerons dans tous les sens. Le problème, c’est que vous ne pouvez pas arriver à destination puisque vous ne la connaissez pas. Quand bien même ça serait le cas, vous n’avez pas élaborer de plan pour y arriver. Donc vous vous retrouvez dans l’impasse de départ.

Avoir une vision claire de votre marque dès le début vous permettra de choisir les meilleurs routes à prendre pour arriver à ce que vous vous êtes fixé comme objectif.

Cela se traduit par le fait d’avoir une identité de marque bien définie:

L’erreur, ici, quand on n’a pas de vision claire, c’est que l’on va mal communiquer. Pour, au final, finir par être comme tous les autres concurrents. Et si vous êtes comme tous les autres, que vous dites la même chose en agissant de la même façon, il vous sera impossible de vous élever au-dessus de la mêlée.

2| Faire trop peu de recherches provoquent d’autres erreurs

Pour répondre, compléter et étoffer les réponses aux questions du points précédents et donc, vous différencier, il est nécessaire de comprendre votre marché.

Et, vous vous en doutez, cela ne se fait pas sans une bonne recherche au préalable. Ce que, malheureusement, encore trop d’entrepreneurs négligent.

« Mais au fait? Sur quoi je suis censé enquêter? « 

Tout d’abord, il est important d’identifier qui sont vos concurrents directs. Via leurs réseaux sociaux, leur site web observez quels sont les besoins auxquels ils répondent déjà. Ensuite, tentez de découvrir ceux qui ne sont pas comblés. Ces frustrations sont des pistes de différenciations que vous pourrez exploiter pour développer votre marque.

Et enfin, déterminez quelles sont les tendances de votre secteur?

Les conséquences d’un manque de recherches, c’est que vous allez faire des choix basés sur une totale ignorance de la situation et/ou des suppositions plutôt que des faits concrets. Malheureusement, ces mauvaises décisions, ces erreurs finiront toujours par vous coûter du temps et de l’argent.

3| Manquer de cohérence

Comme évoqué en début d’article, la plupart des entrepreneurs foncent faire leur logo en priorité et ensuite leur site web.

Mais, posez-vous les bonnes questions:

Si la réponse à UNE SEULE de ces questions est « Non »« Je ne sais pas », vous manquez à tous les coups de cohérence dans votre communication.

Cette erreur est assez fatale car elle sème la confusion dans l’esprit de votre audience qui ne vous identifie pas bien, ni ne comprends ce que vous pouvez lui apporter. Vous n’attirez pas l’attention, vous ne séduisez pas et donc, vous ne vendez pas.

Et si vous ne vendez pas, vous êtes mort.

4| Ne pas être transparent et authentique

Aujourd’hui le consommateur n’est plus impassible, il a une voix et la fait entendre. Si quelque chose lui plaît ou non, il va l’exprimer notamment sur les réseaux sociaux. Ce qui peut nuire ou favoriser votre marque. Cependant, sa voix se fait également et surtout entendre dans les choix qu’il fait lorsqu’il consomme.

D’où l’importance d’être authentique en ne jouant pas un rôle qui ne vous ressemble pas et de communiquer de façon transparente sur vos intentions.

Une de mes connaissances qui avait réservé une place à un évènement a vu celui-ci annulé. Le temps passant et n’ayant pas de nouvelles, il a dû prendre l’initiative d’écrire plusieurs mails pour savoir quand est-ce qu’il allait être remboursé.

« À votre avis, quelle est son opinion par rapport à cette entreprise? Et pensez-vous qu’il aie encore envie de réitérer l’expérience? »

Apparement, l’organisateur a eu un souci avec sa solution de payement. Ça arrive et ce n’est pas grave. Cependant, l’idéal aurait été de faire preuve de transparence et d’informer ses clients directement de la situation. Ceux-ci rassurés, ravis du suivi efficace, auraient pardonné le responsable et probablement envisagé un futur achat.

« Ce que le manque de transparence a rendu IMPOSSIBLE aujourd’hui. »

La conséquence de cette erreur est que cela provoque une perte de confiance et cela nuit gravement à la crédibilité de votre marque.

5| Manquer de souplesse

Le monde évolue de plus en plus vite et ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui. Et pour ça, votre marque doit pouvoir s’adapter aux évolutions du marché et aux changements d’attentes de votre audience.

Avec l’avènement de plateformes de streaming comme Spotify, Deezer et Apple Music, les consommateurs ont radicalement changé leurs habitudes. En effet, avant, celles-ci consistaient à découvrir, écouter et partager de la musique via les vinyles et les CD’s.

Dans ce contexte, de nombreuses marques de l’industrie de la musique ont dû faire preuve de souplesse afin de rester pertinentes.

Voici quelques exemples:

Un manque de souplesse face à l’évolution du marché et des attentes clients peut avoir pour conséquence de devenir « has been » et de perdre beaucoup de clients et donc de ventes.

Aujourd’hui, un artiste ou une maison de disques qui ne prend pas en compte le streaming est voué à ne pas exister. Apprenez à surfer sur la vague pour ne pas vous faire engloutir par elle.

En conclusion:

Pour garantir le succès de votre marque, évitez ces 5 erreurs. Veillez à élaborer une stratégie claire, à effectuer des recherches approfondies, à maintenir la cohérence de votre communication, à être transparent et authentique, et à vous adapter aux évolutions du marché.

Ces éléments vous permettront de vous démarquer, d’attirer l’attention de votre audience idéale et de prospérer dans un environnement toujours plus concurrentiel.

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Lady Ace

On ne va pas en faire tout un fromage, si?

« Oufti c’est carééément bon! »

Maredsous est une des plus célèbres abbayes belges avec Chimay, Grimbergen et Orval.

Fondée en 1872 par des moines bénédictins, dans la vallée de la Molignée, elle accueille aussi les croyants et les touristes. Rien de tel d’ailleurs, après une petite marche au soleil, que de se rafraîchir le gosier avec une bonne bière et un bout de fromage.

« Si vous ne connaissez pas, je vous recommande d’y faire un tour, ça en vaut le détour. »

Aujourd’hui, Maredsous, c’est également une marque. On en trouve dans presque toutes les grandes surfaces de Belgique. Même si son produit le plus célèbre reste le fromage en tranche tradition, un autre est également bien connu: le fagotin.

Pour ses 70 ans, la marque a décidé de faire une campagne de publicité (D)OOH, on en reparlera plus loin, en adaptant son langage au dialecte de chaque région de Belgique et en utilisant des jeux de mots.

« Ici aussi, son goût skète l’baraque ! »

L’objectif: Nous donner 70 bonnes raisons d’aimer la marque et ses produits.

« Alors, pourquoi ai-je ressenti de l’agacement en observant le message sur l’abribus? »

©Camille Brodard

Imiter le langage pour créer du lien

Pour rappel, Maredsous est une abbaye et donc avant tout un lieu spirituel. La ligne de conduite des moines se base sur la règle de St-Benoit qui divise leurs journées comme suit:

Il y a une volonté de se consacrer au sacré, à la communauté et au partage de façon calme, simple et humble. D’ailleurs, pour ceux qui connaissent bien l’endroit et les espaces accessibles au public, on le ressent beaucoup dans l’ambiance qui y règne. Et ce, malgré le bruit des enfants qui s’agitent joyeusement dans la plaine de jeux.

Jusqu’ici, Maredsous a toujours utilisé un langage qui reflétait ses caractéristiques de personnalité à savoir:

Il suffit de voir d’anciennes publicités pour comprendre que l’on reste bien dans le ton au niveau du langage et cohérent par rapport à l’identité de la marque.

Par contre, avec des expressions comme « Oufti c’est carééément bon! » et « Ici aussi, son goût skète l’baraque ! », pour reprendre le dialecte Liégeois et Carolo, j’ai l’impression que les créatifs en charge de créer la campagne étaient en manque d’inspirations.

D’une part, car tout le monde a déjà utilisé cette façon de parler pour se démarquer, interpeller et de fait attirer l’attention. Ça n’a plus rien de très original. Et ensuite, parce que, selon moi, ce n’est pas du tout cohérent avec une marque comme celle-là.

Ça me donne l’impression de voir une vieille personne qui essaye de se la jouer cool en mode:

« Ouais frère t’as pas une cigarette?! »

Ou encore, de voir un adulte parler bébé:

« Ah reuuuuuu, blblblblbl…. »

Même si ce n’est, bien sur, pas ce que la marque à souhaiter faire, c’est limite condescendant et je trouve, pas du tout dans l’esprit de Maredsous.

Les anciennes campagnes

Pour ça, je préférais leur ton humoristique de la campagne de 2007. On y voit, tour à tour, des personnes dans une cuisine trouver une excuse pour ne pas la quitter et continuer à dévorer du Fagotin.

Au lieu d’essayer de faire copain copain avec la nouvelle génération de façon maladroite, on nous y partageait des tranches de vies auxquelles on pouvait facilement s’identifier.

« En effet, on a tous dévoré des choses en cachette. Personnellement, j’avais réussi à extirper des chocolats d’une boîte sans que cela ne se voit. Quand mon père a voulu manger ce qui était à lui, il n’en restait qu’un. »

Ce storytelling, qui doit vous rappeler vos propres bêtises, me donnait plus le sentiment de partager un moment entre amis à évoquer des souvenirs de jeunesse. Et donc, je me sentais plus en connexion avec la marque. Cette madeleine de Proust me donnait une vraie raison émotionnelle et forte d’acheter leurs fromages.

©Xavier Von Erlach

70 raisons de mauvais goût?

En parlant de raisons d’acheter du fromage Maredsous, j’ai aussi un petit souci avec leurs 70 arguments.

Jouer sur le besoin d’appartenance, induit par un sentiment patriotique localisé, pour vendre du fromage, ce n’est pas une mauvaise idée.

« Mais pourquoi est-ce qu’aucun de ces messages ne me persuade non plus? Même si certains jeux de mots sont bien pensés, il faut le reconnaitre. »

Dans cette situation, l’utilisation de superlatifs fait ressortir une caractéristique de ce fromage « carééément bon! », « fooormidable », « Royal au Palais », son goût « skète l’baraque ! ». Au risque de faire la rabat-joie, c’est tout? Il y a d’autres fromages Belges et des Français qui ont un goût également incroyable. Ne serait-on pas un peu dans la boucle des produits lessives ou des lames de rasoirs qui lavent toujours plus blanc et rasent toujours de plus près? Ce n’est pas un peu barbant à la fin?

« Moi aussi, je peux faire des vannes… »

Bref, en allant sur le site, je note qu’on parle d’un jury de plusieurs maitres fromagers qui garantit la constance du gout unique de la marque. Ou encore que les fromages sont lavés à l’eau de source. On peut aussi évoquer la naissance de l’abbaye et de ce qui fait le succès de ces produits. Créer un storytelling sympa autour et nous vendre du rêve.

Au delà du langage

Ensuite, le tout, calé sur fond ultra coloré de bleu ciel, de rose et de jaune, me fait penser à une publicité Ice Tea ou Fanta.

« Je penche plus pour l’identité Ice Tea quand même! »

Le problème c’est que Maredsous, ce n’est pas Ice Tea. Et que, pour une marque mystérieuse, d’un grand savoir-faire qui se veut accueillante, je ne m’attendais pas à ça. Une communication, ultra fun avec des expressions à la limite de l’argot pour certains arguments, merci mais… non merci.

Au final, tout ça me donne le sentiment désagréable d’avoir été trompée. On dirait que l’univers qui m’a été présenté toutes ces années a pris un coup de canon en pleine face. Ce qui m’ennuie, c’est le changement total des règles en milieu de parcours et sans crier… GARE!

©Eder Pozo Pérez

À vouloir trop en faire, on finit par manquer sa cible

Il semblerait que pour diffuser cette campagne, une nouvelle technique ait été choisie et utilisée. C’est ce qu’on appelle le (D)OOH.

« Mais si, vous vous souvenez, le nom bizarre que j’avais évoqué plus haut?« 

(D)OOH pour Digital Out Of Home. En somme, le « digital en dehors de la maison » pour diffuser des publicités dynamiques et interactives à l’extérieur. Il permet, entre autres, de créer des publicités personnalisées.

« Du coup, les Carolos n’ont pas vu le message destiné aux Liégeois. Qui n’ont pas vu le message destiné aux Bruxellois. Qui n’ont pas vu… Vous avez compis… »

En soi, l’idée est sympa, les messages sont bien trouvés et les couleurs choisies nous rappellent l’été et les apéros. Le tout dans un langage et une mise en situation qui parle à chacun de façon plus intime.

Sauf qu’encore une fois et selon moi, ça ne fonctionne pas du tout avec la personnalité de la marque Maredsous.

On a l’impression qu’avec ce nouveau système, c’est comme s’ils découvraient Photoshop. Les gars sont tellement emballés, par le programme et ses possibilités, qu’ils appliquent tous les effets possibles à tout ce qui leur passe sous le coude. Et ce peu importe que ça renvoie le bon message ou pas.

Pour moi, et c’est mon avis personnel, c’est l’impression que me donne cette campagne. Une belle marque, une bonne idée de campagne mais qui, à l’image de deux personnes, ne font pas forcément un bon couple.

« Et vous, vous en pensez quoi? »

©Thomas George

En bref

Avant de valider quoi que ce soit, lorsque vous faites une campagne pour vous adresser à votre audience, reprenez votre stratégie de branding et de marketing. Vérifiez que malgré votre bonne idée, vous êtes cohérent au niveau de votre personnalité de marque, de votre message, du ton mais aussi du langage utilisé.

Bref, on ne vas pas en faire tout un fromage, mais on irait bien se boire une bière.

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!

Lady Ace

Trouver un nom facilement pour sa marque

« Here comes the sun. »

Voici venir le soleil comme disaient les Beatles. Et si on abordait un projet léger, aux notes parfumées et chaudes pour changer?

Fani Raitano est une youtubeuse que j’ai découverte, il y a un an, au travers de ses vidéos sur le développement personnel et le chamanisme. Elle nous parle, entre autres, souvent de la nature, des animaux totems et des tambours. Si vous souhaitez en découvrir plus à son sujet, c’est par ici.

Lorsqu’elle nous a partagé son nouveau projet avec les abeilles, je n’ai pas été fort surprise.

« Vous vous rendez compte, elle va jusqu’à monter ses propres ruches? Incroyable. »

Par contre, si Fani est douée dans son domaine, trouver un nom pour sa marque est quelque chose de moins aisé. Si vous êtes là, c’est que vous vous retrouvez, peut-être, dans la même situation.

À travers cet article et des exemples du travail réalisé en collaboration avec Fani, je vous propose de découvrir la marche à suivre pour trouver un nom de marque. Le but, vous aider à trouver, vous-même, facilement, le vôtre.

©Lady Ace Branding

Un bon briefing pour un nom pertinent

Entre ce que Fani avait expliqué sur son post Facebook et ce qu’elle m’a expliqué lors de nos échanges, il y avait une marge. Pas forcément grande, car elle sait ce qu’elle veut. Néanmoins, c’était suffisant pour ne pas recevoir, de la part de son audience, des conseils alignés à son projet. Je vous recommande donc toujours, lorsque vous entamez un nouveau projet, de faire un bon brief.

« Je veux bien mais… c’est quoi déjà un briefing? »

C’est un terme qui a d’abord été utilisé par l’armée de l’air pour qualifier ses réunions avant de partir en mission.

« Je vous rassure, il n’est pas question pour nous de partir en guerre. »

Le briefing permet de fixer un objectif selon des instructions bien précises. Dans notre cas, il s’agit de trouver un nom de marque. Les instructions, rester cohérent avec la stratégie de branding que vous aurez défini en amont. Il s’agit donc d’une étape essentielle à réaliser avant de se lancer dans son projet et ce afin de le mener à bien.

©Lady Ace Branding

Créer son briefing

Cette étape est, habituellement, réalisée par un professionnel. D’ailleurs, vous ne vous rendez, peut-être, même pas compte de ce qui se joue. Cependant, dans cette démarche, vous faites office de client et de professionnel vu qu’il s’agit de votre propre projet.

De fait, il est important que vous maitrisez votre briefing en répondant à ces questions:

Si vous avez déjà développé votre stratégie de branding en amont, c’est parfait. Vous avez toutes les réponses sous là main, il vous suffit de reprendre les points essentiels.

En ce qui concerne le projet de Fani:

Arrivé ici, et comme expliqué plus haut, nous venons d’esquisser une direction à prendre pour définir votre nom de marque.

Fani a également bien insisté sur le fait que, malgré son offre, elle ne souhaitait pas avoir un nom de marque de luxe. Ce n’est pas dans sa personnalité, elle aime les choses simples, fun, les jeux de mots et le style japonais kawaii (mignon).

©Lady Ace Branding

Créer un champ lexical et un brainstorming

Maintenant que vous avez défini la direction à prendre pour votre projet, je vous propose de rentrer dans le vif du sujet. Tout d’abord, commençons par créer un champ lexical autour de votre sujet sous forme de mind mapping. Placer le sujet au centre d’une feuille et notez, autour, tous les mots ayant un point commun avec votre projet.

Dans l’exemple de Fani, nous avons:

Et vous pouvez classer ces mots si vous le souhaitez par catégorie:

L’objectif ici, c’est d’avoir beaucoup de nourriture créative pour faire des associations et des jeux de mots. Si vous n’êtes pas spécialisé dans le domaine, que vous vous sentez à court d’idée ou que vous souhaitez tout explorer, chatGPT peut être un outil pratique pour vous aider.

Une fois que vous avez terminé vos recherches, comme j’ai dit précédemment, c’est le moment de faire fonctionner votre hémisphère droit et de trouver des idées. Dans un premier temps, ne vous bridez surtout pas. On s’en fout si c’est nul, ridicule et tous les adjectifs négatifs que vous pourriez trouver pour qualifier vos résultats.

« Les idées géniales arrivent lorsqu’on laisse libre cours à sa créativité sans jugement. »

Cet exercice peut être fait seul ou avec des gens proches de vous.

D’ailleurs, si vous le faites à plusieurs, avant de commencer, partager votre briefing et votre champ lexical aux personnes qui vous accompagnent. D’une part, celles-ci comprendront mieux la direction à prendre et d’une autre, ça leur permettra d’enrichir celui-ci.

« C’est ce qu’on appelle un brainstorming. »

Vous voilà, je l’espère avec une longue liste d’idées. Reprenez votre briefing et pour chacune d’elles, demandez-vous si elle reflète votre stratégie de marque.

« Vous comprenez maintenant son importance? »

Après une bonne recherche dans tous les sens et de la réflexion, voici quelques-unes des idées issues de la longue liste d’idées trouvées pour Fani.

©Lady Ace Branding

Il est évident que tous les noms ci-dessus ne pourront bien évidement pas fonctionner. Mais ce que je peux vous dire ce sont ceux qui ont été apprécié, présélectionner et pourquoi.

« À votre avis, lequel Fani va-t-elle choisir? »

©Lady Ace Branding

Le nom de marque répond à 4 critères essentiels

Avant la décision finale, il lui reste des critères à vérifier concernant les prétendants pour lui garantir que son choix est le bon.

« Eh non, on ne prétend pas à la couronne si facilement. »

Vous aussi, pensez à vérifier que votre sélection finale, de noms de marques, réponde à ces 4 critères complémentaires:

Si vous souhaitez en savoir plus sur les étapes pour définir un nom de marque mémorable, c’est par ICI.

En premier lieu, commençons par la pire situation où rien ne convient. Recommencez à chercher des idées sur base de votre champ lexical et de ce que vous aurez conscientisé en faisant une 1ère fois l’exercice.

En deuxième lieu, s’il vous reste plusieurs appellations qui conviennent et qui vous plaisent. Tour à tour, imaginez-vous une journée, ou plus, à la tête de votre entreprise portant l’un de ces noms. Choisissez celui qui, avec du recul, vous plaît le plus, correspond le mieux au briefing et valide les 4 critères.

Au besoin, expliquez vos critères à votre communauté et demandez-lui son avis. La différence, c’est qu’ici, la liste que vous allez lui soumettre est déjà passé par vos filtres. Il s’agit donc d’un dernier test.

De cette façon, dans le meilleur des cas, il vous restera que l’élu alias Neo.

©Matrix Reloaded

En Bref:

Les étapes pour trouver un nom à sa marque ne sont pas compliquées. En fait, ce qui rend le processus difficile, c’est:

Rien d’insurmontable néanmoins rassurez-vous. D’abord, prenez le temps de la réflexion et si vraiment vous bloquez, faites appel à un professionnel pour vous accompagner.

Pour conclure, à l’heure où j’enregistre cette vidéo, Fani réfléchit encore à son choix final. Si vous êtes intéressés, restez dans les parages, nous nous ferons un plaisir de vous présenter le grand gagnant.

🌟 Télécharge ton guide GRATUIT ICI, pour définir ton positionnement unique et devenir LA référence de ton secteur.

De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!

Lady Ace